L’appel de la taskforce UE-UA-ONU, réunie à Bruxelles, exhorte les autorités libyennes à mettre fin « à la détention arbitraire » des migrants et des réfugiés.
L’Union européenne (UE), l’Union africaine (UA) et l’ONU ont appelé la communauté internationale et les autorités libyennes à une « action urgente » pour répondre aux « besoins pressants » des migrants et des réfugiés en Libye.
L’appel a été lancé par les membres de la taskforce tripartite UE-UA-ONU réunis à Bruxelles qui ont réaffirmé leur engagement à soutenir les efforts des autorités libyennes pour répondre à ces besoins sur le terrain.
La taskforce a annoncé qu’elle était prête à aider la Libye à mettre en place des alternatives pratiques telles que la réintégration dans la communauté ou l’hébergement dans des centres de réponse aux migrants où ils peuvent bénéficier d’un soutien psychosocial et d’une assistance sanitaire.
Les membres de la taskforce ont également exhorté les autorités libyennes à mettre fin « à la détention arbitraire » des migrants et des réfugiés. Ils les ont appelées à délivrer des documents aux travailleurs migrants en Libye et à reconnaître les documents fournis aux réfugiés.
La taskforce s’est engagée à soutenir les efforts de la Libye pour améliorer la gouvernance des migrations et la gestion des frontières, tout en favorisant le respect des droits de l’homme, des réfugiés et des migrants. Elle s’est engagée également à soutenir l’intensification des retours humanitaires volontaires depuis la Libye.
Elle a appelé la communauté internationale à soutenir les autorités libyennes dans la lutte contre la traite des êtres humains et le trafic de migrants, notamment en facilitant des poursuites efficaces et en prévenant les risques de disparition.
Les membres de la taskforce réunis à Bruxelles sont la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, la commissaire aux affaires humanitaires de l’UA, Minata Cessouma Samate, le haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi et le directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations, António Vitorino.
in DPA