Alors que l’OMS tire la sonnette d’alarme face à la propagation rapide du MPOX, la variole de singe sur le continent, le Ministère de la santé et de l’hygiène Publique tarde a annoncé des dispositifs sanitaire en Guinée.
Considérée comme le foyer des épidémies mortelles ces dernières années, les autorités sanitaires de la Guinée n’ont pas encore communiqué, les mesures dont la population devrait adoptée face à l’avancer de la variole de singe dans certains pays de Afrique de l’ouest comme la Côte d’Ivoire où quelques cas positifs dont un décès ont été confirmés. Dans les rues de Conakry, cette situation inquiète certains citoyens, d’autant plus que les souvenirs désagréables de la maladie à fièvre hémorragique Ebola, Magbourne et lassa persistent encore dans les mémoires.
Très tôt ce vendredi matin au quartier Tombolia, dans la commune du même nom, Lama a placé un kit sanitaire à l’entrée de son cafeteria. Il exige à ses clients le lavage des mains, pour anticiper dit-il, les mesures sanitaires, que l’agence nationale de sécurité sanitaire envisagera. À l’intérieur de ce cafétéria, l’insuffisance de place se constate, les clients sont entachés comme dans une boite de sardine mais les regards sont rivés sur la télé pour suivre l’actualité Africaine et internationale. Les chiffres publiés font peur, Amara, un des consommateurs de café nous a laissé entendre, « Nous avons vraiment peur de cette nouvelle maladie, je demande à l’ANSS de renforcer l’alerte partout. Selon la télé, c’est le singe qui transmet cette maladie à l’homme, il est donc temps d’interdire la vente et la consommation du singe » a-t-il indiqué.
Au moment où certains citoyens se disent préoccupés de la propagation du MPOX en Afrique, l’ambiance est habituelle au marché Limania de Tombolia. Rempli majoritairement par des femmes, ici, la nouvelle relative à la variole de singe est encore méconnue. Comme pour la plupart de ses amies, Mariame Camara, vendeuse de légumes, qualifie MPOX comme étant une maladie fabriquée par les occidentaux. Pourtant, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclenché, son plus haut niveau d’alerte sanitaire au niveau international.
SALOUM CONDE