GUINEE-CONAKRY : Alors que les autorités de la Transition projettent la ténue de l’élection Présidentielle en 2025, ce calendrier électoral ne semble pas faire l’unanimité au sein de la classe politique. Certaines coalitions comme l’ANAD rejettent cette idée du pouvoir de Conakry.
Ces derniers jours à Conakry, l’actualité est dominée par l’annonce d’une éventuelle candidature du Président de la Transition et l’organisation de la Présidentielle en 2025. Une volonté que Dr Morrissanda Kouyaté, Ministre Guinéen des affaires Etrangères a annoncé récemment au siège de l’Organisation Internationale de la Francophonie en France. Une position critiquée par l’Alliance Nationale pour l’Alternance et la Démocratie (ANAD), un bloc politique dirigé par Cellou Dalein Diallo. Selon ces acteurs politiques, il n’a appartient pas au CNRD ou au Gouvernement de fixer la date de la présidentielle sans aucune consultation préalable.
Toutes fois, l’annonce de la candidature du chef de la Transition taraude les esprits au sein de la classe politique. Selon, les acteurs politiques réunis au sein de l’ANAD, la volonté des autorités de Conakry ne reflète pas le contenu de la charte de la charte de la Transition imposée par le CNRD. « Si le Général Mamadi Doumbouya viole la charte de la transition et ose trahir ses propres engagements, il sera combattu comme certains de ses prédécesseurs. On ne gouverne pas contre la majorité des guinéens. Les articles 46, 55 et 65 de la charte de la transition sont très clairs. Ni le Président de la junte, ni les membres du gouvernement et encore moins des organes de la transition ne peuvent être candidats à une élection sous cette transition », a-t-il martelé.
En tout cas, l’ANAD met en garde et prévient les autorités de la Transition guinéenne quant à la fin de Transition le 31 Décembre 2024.
SALOUM CONDE