La télévision d’Etat TVGE a diffusé mardi les protestations indignées d’une femme au visage flouté se présentant comme une de ses partenaires.
« Je voudrais savoir d’où sortent ces vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux, je voudrais savoir pourquoi il [les] conservait sans mon consentement », a-t-elle dit, se disant « humiliée » dans sa « réputation » et son « honneur ».
Cette femme a expliqué avoir « donné son accord » pour que ses ébats soient filmés, mais pensait que les images avaient « été immédiatement effacées » après visualisation.
Les « sextapes » de Baltasar Ebang Engonga, tournées à des dates inconnues dans différents lieux – dont son bureau au ministère des finances – et avec différentes partenaires, dont des épouses de dignitaires locaux, ont fuité sur les réseaux sociaux alors qu’il se trouvait en détention préventive à la prison Black Beach de Malabo, la capitale équato-guinéenne, dans une affaire de détournement de fonds publics.
Le haut fonctionnaire équato-guinéen Baltasar Ebang Engonga, auteur de centaines de « sextapes » qui ont largement fuité sur les réseaux sociaux, a été démis de ses fonctions par décret présidentiel et accusé dans un témoignage diffusé par la télévision d’Etat d’avoir conservé ces vidéos sans le consentement des femmes impliquées.
Lemonde et l’ AFP