Le porte-parole du gouvernement vient d’annoncer l’interpellation de plusieurs manifestants par les agents des forces de sécurité pour actes de » vandalisme et de blessures » à l’occasion de la marche de l’opposition du mercredi 27 février.
« Cette marche a enregistré 130 cas de blessés dont 62 civils, 41 policiers, 27 gendarmes et 17 véhicules endommagés » a expliqué le porte-parole du gouvernement, Albert Damantang Camara. Evoquant ainsi le bilan de la marche dite pacifique mais très violente sur le terrain de l’opposition regroupée au sein du collectif, de l’A D P et du C D R.
Pour sanctionner donc les fautifs de ces troubles lors de cette marche, du côté des forces de l’ordre pourtant chargées d’encadrer la manifestation, les autorités compétentes du pays selon le Ministre ont interpellé 4 policiers, et 27 gendarmes pour « les faits de vandalismes et de blessures. »
« Nous déplorons ce qui s’est passé…A la limite, nous avons du mal à comprendre s’il s’agit d’une manifestation autorisée pour laquelle les instructions ont été à la veille données aux organisateurs afin prendre les dispositions pour encadrer la marche. Mais malheureusement les obligations n’ont pas été respectées »s’est-il exprimé dans la matinée de ce jeudi auu siège du département de l’Enseignement Technique.
Les demandes d’autorisation quant à la marche du 27 février avaient été faites par des partis tels la Geci, la NGR et le PS.
« Le gouvernement a été étonné de voir les ténors de l’opposition à la tête de cette marche » reconnait le porte-parole du gouvernement. Et » aucun d’entre eux n’avait sa signature sur cette lettre » a-t-il poursuivit.
Damantang Albert demande à la population guinéenne » d’interpeller » les auteurs de ces agissements afin de leur mettre devant leurs responsabilités. Pour clore son allocution, il a invité la population au calme et promet que « la lumière sera faite sur cette affaire ».