Guinée-Conakry : Une mission de la Fédération guinéenne de football, dirigée par son secrétaire général, Ibrahima Blasko Barry, était il y a quelques en Côte d’Ivoire pour s’imprégner des réalités de la Ligue professionnelle de football (LFP) pour la gouverne de son institution.
« Nous voulons adapter le championnat guinéen à celui de la Côte d’Ivoire » affirme Ibrahima Blasko Barry au siège de la LFP ivoirienne. Il est accompagné dans cette mission, rapporte notre confrère de Le Patriote, par Mamadou Chérif Diallo, le président de la Commission des compétitions.
Dans les discussions avec le département administratif de la LFP ivoirienne, les guinéens se sont familiarisés aux questions liées entre autres au statut du joueur, à l’assurance, au sponsoring, au marketing, à la communication, aux règlements, au financement des compétitions et aux droits télé. Un savoir-faire ivoirien apprécié à sa juste valeur par les envoyés de la Fédération guinéenne de football.
« Nous avons eu une très bonne séance de travail. Elle est très enrichissante. Nous voulons adapter le championnat guinéen à celui de la Côte d’Ivoire. Etre à l’école de la Côte d’Ivoire pour mettre en place des championnats professionnels de Ligue 1 et Ligue 2 » soutient Blasko Barry de la Féguifoot.
Le championnat de la Ligue 1 reprendra ses droits en début décembre en Guinée. Les dirigeants de la Ligue professionnelle de football de Guinée s’activent d’ailleurs dans ce sens. Son président, Antonio Souaré, a annoncé un budget de 2 milliards de francs guinéens pour le démarrage.
En Guinée, les dirigeants de la désormais Ligue professionnelle de football sont tous des présidents de clubs en compétition. Ce qui provoque des grincements de dents.
L’ancien international guinéen, Aboubacar Titi Camara, fondateur d’une Académie de Foot, est le premier qui a osé alerter l’opinion sur ce danger.
« C’est le seul pays, où moi je vois des présidents qui sont engagés dans le championnat local et qui se retrouvent dans un bureau exécutif d’une ligue ou d’une fédération. Je ne trouve pas ça bien, même s’ils apportent un plus pour le football guinéen et surtout pour les jeunes » dénonce l’ancien capitaine du Syli national de Guinée chez nos confrères d’AfricaGuinée.
« Dans tout le pays, les gens sont entrain d’observer cet état de fait, mais personne ne lève le petit doigt (…). Quand il y aura des complications on s’en prendra à nous-mêmes. C’est anormal qu’un président de Club, se retrouve à la tête d’une structure dirigeante du foot national.