Dans l’affaire 19 juillet 2011, le commissaire principal de police Aboubacar Fabou Camara a été entendu mercredi à la Cour d’Appel de Conakry. Il a cité le nom de l’opposant Bah Oury, en exil en France.
Pour le commissaire, c’est au mois de mai 2011 qu’il a été informé par les services de renseignement de la préparation d’activités subversives par un groupe de militaires et de civils visant à renverser le régime en place.
« C’est ainsi que nous avons pris des dispositions pour vérifier l’information venant de plusieurs sources en vue de démanteler le réseau », déclare le commissaire. De nos investigations, poursuit-il, il ressort que les réunions préparatoires se tenaient chez madame Fatou Badiar Diallo.
Comme fréquentations, il cite entre autres le lieutenant Amadou Diallo, frère de madame Fatou Badiar Diallo, lieutenant Bobo, lieutenant Mohamed Komara, Rambo. Et aussi Bah Oury, vice-président de l’UFDG en exil. Pour mieux appuyer sa déclaration, le commissaire indique avoir en personne suivi les entrées et sorties des visiteurs chez dame Badiar en infiltrant le milieu. Mais, reconnait plus loin, n’avoir pas eu accès au salon où, dit-il, les réunions se tenaient pendant plusieurs heures durant.
« J’ai informé la haute hiérarchie et proposer des caméras pour filmer les personnes en question .C’est ce que nous avons fait et nous détenons les images pour les besoins de la cause », confie-t-il.
Poursuivant, il avoue avoir fini par identifier les éléments visés par cette opération et leurs véhicules.
Comme pour enfoncer le clou, le commissaire Camara assure la Cour de l’existence des supports audio d’échanges téléphoniques et images de ceux qui fréquentaient Mme Fatou Badiar Diallo. Nous y reviendrons…
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