Longtemps méconnue du grand public, l’Agence Nationale d’Aménagement des Infrastructures Minières (ANAIM) joue, comme le laisse entendre son nom, un rôle essentiel dans le secteur minier guinéen.
Par ses différentes activités, cet établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), engrange d’importantes recettes censées conforter les caisses de l’Etat.
Alors où vont les recettes de l’ANAIM ?
Seulement, depuis un certain temps, l’image que l’ANAIM renvoie n’est pas des plus rassurantes. La gestion de la Direction est décriée, qualifiée même par certains, de calamiteuse. Au point que les services compétents de l’Etat ont dû y fourrer le nez pour savoir de quoi il s’agit.
C’est ainsi que la semaine dernière, des éléments relevant de la Sûreté de l’Etat ont investi les locaux de l’ANAIM pour consulter des documents comptables et financiers du directeur, de l’agent comptable et de la Division des Affaires Administratives et Financières (DAAF), avant de les emporter à la Présidence de la République sur ordre express du chef de l’Etat, afin d’être examiné profondément.
Loin d’un feu de paille, cette opération d’assainissement de la gestion de l’ANAIM sera menée jusqu’au bout. En tout cas, c’est l’assurance donnée par des autorités proches du dossier. Attendons de voir, car l’actuel directeur général de cet EPIC se vante d’être un fervent RPGiste (partisan du RPG).
Le président de la République en personne, Pr Alpha Condé, dans sa croisade contre les malversations et autres détournements de deniers publics, y veillerait particulièrement.
Se sentant sur un fauteuil éjectable, sans parler des risques encourus au cas où un acte de prévarication serait établi, les présumés accusés multiplient les démarches et ne renoncent même pas aux intrigues pour tenter de sauver leur face.
Selon certains observateurs, le principal soupçonné se targue d’avoir été le coordinateur de la campagne présidentielle du RPG/Arc-en-ciel à Kankan.
Des soucis faciles à comprendre, quand on sait qu’il est reproché à la Direction de l’ANAIM, de n’avoir presque rien fait de positif après deux ans de gestion, comme en témoigne la vétusté de ces locaux à Conakry et à Kamsar, le manque d’équipements adéquats de travail (ordinateurs, connexion internet…), le tout appuyé par un sentiment d’abandon partagé au sein du personnel.
Longtemps méconnue du grand public, l’Agence Nationale d’Aménagement des Infrastructures Minières (ANAIM) joue, comme le laisse entendre son nom, un rôle essentiel dans le secteur minier guinéen.
Par ses différentes activités, cet établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), engrange d’importantes recettes censées conforter les caisses de l’Etat.
Alors où vont les recettes de l’ANAIM ?
Seulement, depuis un certain temps, l’image que l’ANAIM renvoie n’est pas des plus rassurantes. La gestion de la Direction est décriée, qualifiée même par certains, de calamiteuse. Au point que les services compétents de l’Etat ont dû y fourrer le nez pour savoir de quoi il s’agit.
C’est ainsi que la semaine dernière, des éléments relevant de la Sûreté de l’Etat ont investi les locaux de l’ANAIM pour consulter des documents comptables et financiers du directeur, de l’agent comptable et de la Division des Affaires Administratives et Financières (DAAF), avant de les emporter à la Présidence de la République sur ordre express du chef de l’Etat, afin d’être examiné profondément.
Loin d’un feu de paille, cette opération d’assainissement de la gestion de l’ANAIM sera menée jusqu’au bout. En tout cas, c’est l’assurance donnée par des autorités proches du dossier. Attendons de voir, car l’actuel directeur général de cet EPIC se vante d’être un fervent RPGiste (partisan du RPG).
Le président de la République en personne, Pr Alpha Condé, dans sa croisade contre les malversations et autres détournements de deniers publics, y veillerait particulièrement.
Se sentant sur un fauteuil éjectable, sans parler des risques encourus au cas où un acte de prévarication serait établi, les présumés accusés multiplient les démarches et ne renoncent même pas aux intrigues pour tenter de sauver leur face.
Selon certains observateurs, le principal soupçonné se targue d’avoir été le coordinateur de la campagne présidentielle du RPG/Arc-en-ciel à Kankan.
Des soucis faciles à comprendre, quand on sait qu’il est reproché à la Direction de l’ANAIM, de n’avoir presque rien fait de positif après deux ans de gestion, comme en témoigne la vétusté de ces locaux à Conakry et à Kamsar, le manque d’équipements adéquats de travail (ordinateurs, connexion internet…), le tout appuyé par un sentiment d’abandon partagé au sein du personnel.
In agp