Commdanant AOB ( Alpha Oumar Boffa Diallo), en boubou blanc sur la photo, présenté par le Procureur de la République comme étant » le cerveau » de la tentative d’assassinat contre le président guinéen, a été condamné à la peine de é réclusion criminelle à perpétuité » par la Justice.
La Cour d’Assises de Conakry a été sévère envers ce commando très craint de l’armée guinéenne. Cdt AOB écope, à l’issue de 6 mois d’intenses débats contradictoires, à une peine sans appel : réclusion criminelle à perpétuité. Ce, pour les délits d’assassinat, tentative d’assassinat etc…
Sur la trentaine d’accusés dans ce dossier judiciaire, c’est un autre militaire, Jean Guilavogui, qui est condamné à la peine. Pour complicité, Dame Fatou Badiar, Almamy Aguibou Diallo et Mamadou Alpha Diallo sont condamnés à 15 ans de réclusion criminelle.
Dix sept autres accusés ont été purement acquittés pour faute d’éléments de preuves. Par contre le fondateur et vice-président de l’UFDG, Bah Oury, a été aussi condamné par contumace.
Capitaine Mamadou Adama Mara : 5 ans de réclusion criminelle
Thierno Sadjou Diallo et Baba Alimou Barry : 5 ans d’emprisonnement chacun
Lieutenant Lamaranan Diallo : 3 ans d’emprisonnement
Mamadou Maka Bah : 3 ans d’emprisonnement
Thierno Sadou Bah et Mamadou Lamine Barry: 2 ans d’emprisonnement chacun
Commandant Sidiki Camara (de Gaulle) : 2 ans d’emprisonnement
Souleymane Bah: 16 mois d’emprisonnement
Au total, 31 personnes étaient poursuivies pour association de malfaiteurs, atteinte à la sécurité de l’Etat, assassinat, tentative d’assassinat contre la personne du chef de l’Etat, détention illégale d’armes de guerre ou destruction de bien publics et privés, etc.
Dix-sept des accusés, civils et militaires, ont été relaxés.
De son côté, le commandant Aboubacar Sidiki Camara, ancien aide de camp du général Sékouba Konaté, poursuivi pour détention et consommation de « chanvre indien » (dont est tiré le haschich) a été condamné à 2 ans de prison ferme couvrant sa détention préventive.
Les condamnés ont dix jours pour se pourvoir en cassation.
Le 19 juillet 2011, le domicile privé du chef de l’Etat guinéen avait été attaqué de nuit par des inconnus et un membre de la garde du président Condé avait été tué.
Après cette attaque, une soixantaine de personnes avaient été arrêtées, dont 43 militaires, et notamment le général Nouhou Thiam, ancien chef d’état major de l?armée sous le régime de la transition dirigé par le général Sékouba Konaté (janvier-décembre 2010).
Le général Thiam ne figurait cependant pas parmi les personnes jugées par la cour d’assises de Conakry car il est poursuivi avec trois autres officiers supérieurs de l?armée devant un tribunal militaire.
GuinéeTime avec AFP
{jcomments on}