Guinée-Conakry/ Mohamed Camara Juriste universitaire analyse les tenants et aboutissants de la crise qui paralyse actuellement le système éducatif guinéen du fait de la grève des enseignants.
C’était ce dimanche matin 19 février dans l’émission « Terrain politique » sur la radio Sabari fm.
Après analyse de la crise qui secoue le secteur de l’éducation nationale, Mohamed Camara invite vivement le Chef de l’Etat à prendre instamment un certains nombre de mesures.
Premièrement: publier un communiqué appelant les parties prenantes de la grève, en l’occurrence les syndicats grévistes pour une réunion d’urgence ce dimanche même en vue des propositions de sortie de crise.
Deuxièmement : désigner un négociateur en chef bénéficiant d’un certain capital de confiance vis-à-vis des syndicalistes en vue de conduire le reste des négociations.
Troisièmement : Établir un échéancier réaliste pour la mise en œuvre méthodique des points d’accords qui seront obtenus en vue de permettre la suspension du mot d’ordre de grève pour la réouverture des écoles.
Quatrièmement : Fusionner les trois départements en charge du système éducatif en un seul Département qui devrait porter la dénomination de ministère de l’Education Nationale.
Dans la foulée, comme beaucoup d’autres guinéens, Mohamed Camara avait souhaité voir le Conseil des ministres du jeudi dernier, faire de la grève des enseignants, le point central de son ordre du jour. Hélas! Ce ne fut pas le cas, le sujet a été royalement ignoré si l’on s’en tient aux conclusions de ce conseil des ministres.
