
Conakry, Guinée : Des plateformes de la société civile guinéenne se sont prononcées cet après midi sur les crises sociales de Boké et celle de la CENI.
Il était question pour les plateformes et ONG de la société civile guinéenne de parler de la crise sociopolitique dans le pays savoir : la crise de Boké et celle de la CENI.
Des mouvements de revendications et de protestation des populations de Boké contre les sociétés minières installées dans la zone et les autorités administratives ont éclaté il y a quelques semaines, occasionnant d’importants dégâts matériels et au moins un mort. A la Commission électorale nationale indépendante, ce sont des rumeurs de démission du président de l’institution qui ont fusé de partout.
Mamadi 3 Kaba a fait savoir que les plateformes se sont réunies en assemblée extraordinaire pour l’analyse des deux situations sociopolitiques en vue de prendre les dispositions nécessaires de sortie de crise.
Pour lui, ces différentes rencontres ont permis de créer un climat de confiance et de dialogue entre les parties ayant conduit à la décrispation de la situation et aux résultats dont «La levée des barrages, la rencontre entre les populations et les autorités (Gouverneur, préfet), la mise en place d’un comité de réflexion et de suivi ».
A propos de la deuxième crise portant sur la CENI, il dira que la deuxième commission a rencontré le président de la l’institution, Bakary Fofana, pour s’informer de la situation qui prévaut. Notamment les « rumeurs sur la démission du président de la CENI, la pétition et éventuelle recomposition du bureau de la CENI, le conflit de compétence au sein des départements’’.
Pour mettre fin à ces violences sociales à Boké, la plateforme des organisations de la société civile guinéenne, par la voix de M Mamadi 3 Kaba, demande au gouvernement, sur le cas de Boké, le respect scrupuleux des engagements qui seront issus des négociations au comité de réflexion et de suivi des revendications, la prévention des crises sociales par la mise en place des cadre de concertation dans les zones minières.
La société civile exhorte au comité de réflexion et de suivi des revendications à avoir le sens de responsabilité, de réflexion et de civisme, faire la restitution à la base.
Ces revendications sociales ont été menées par les citoyens. Les acteurs sociaux leur demande l’observation en toute circonstance, la retenue, le civisme et d’éviter la violence comme moyens de revendication au profit du dialogue.
Les autorités locales, pour ces plateformes, doivent la faciliter le dialogue entre elles. Les structures organisationnelles et les populations locales sont aussi appelées à la la facilitation des travaux du comité de réflexion et du suivi sur les points de revendications et aux autorités religieuses : le renforcement du tissus social pour le maintien de la paix, la stabilité sociale et quiétude.
Sur la CENI, la société civile recommande la promotion du dialogue interne, l’instauration d’un système de communication efficace, aux commissaires d’être républicains et solidaires, le respect de la hiérarchie, au gouvernement la mise à disposition des fonds nécessaire pour le fonctionnement normal de la CENI, la création de la ligne budgétaire pour l’organisation des élections locales 2017, le respect des prérogatives constitutionnelles de la CENI par le MATD etc..
Espérons que ces recommandations tombent dans de bonnes oreilles.