Après plusieurs mois de crise, la livraison des passeports a repris son cours habituel à la Direction générale de la Police de l’Air et des Frontières (PAF). Ce grâce à l’arrivée d’un stock de cinquante mille passeports commandés par l’Etat guinéen auprès de l’usine Obarture de Paris.
Cependant, en dépit de l’arrivée de ce nouveau stock, les enchères sont toujours constatées autour de ce document de voyage compte tenu de la demande élevée.
Dans l’enceinte du ministère de la Sécurité sis à Coleah en banlieue de Conakry, policiers et civils défilent dans les allées de la Direction générale de la PAF (Police de l’Air et des Frontières). Ici le passeport reste le document le plus recherché. Et chacun a recours à ses relations et autres moyens pour s’en approprier. Des sources concordantes, la demande de passeports s’élève à 2000 par jour. Un chiffre qui se heurte à un taux de production hebdomadaire très faible.
Compte tenu des moyens limités, le pays ne disposant que d’un seul centre de livraison de passeports. Cette situation favorise sans nul doute, les enchères autour de l’acquisition de ce précieux document de voyage dont le prix officiel est pourtant fixé à 100 000 francs guinéens.
L’on se rappelle que pendant plusieurs mois, les services de la PAF ont été confrontés à une rupture dans la livraison de passeports. Rupture due au manque de stock suffisant. Et le stock de sécurité était seulement réservé aux missions d’Etat, aux boursiers et aux évacués sanitaires.
Aujourd’hui le service a repris sa production habituelle grâce à l’arrivée ce mois d’octobre d’un stock de 50 000 passeports commandés par le gouvernement auprès de l’usine Obarture de Paris le seul fournisseur de passeports à l’Etat guinéen.
En attendant la démultiplication des services de confection de passeports dans le pays, l’accès au passeport continue d’être difficile pour le guinéen. Il faut donc se lever tôt pour s’en approprier.{jcomments on}
FABERTO