Le collectif des partis pour la finalisation de la transition et l’ADP (Alliance pour la démocratie et le progrès ) précisent lors d’un point de presse à Conakry que l’opposition en Guinée n’est constituée que par leurs deux blocs.
Tous les partis ne doivent pas être représentés à la commission électorale nationale indépendante ( Ceni), c’est la position officielle de ces blocs politiques relative aux 10 représentants que l’opposition devrait proposer pour cette institution.
Lansana Kouyaté du PEDN tranche : « Il n’y a pas d’opposition, c’est nous ». Pour le leader du PEDN, l’idée d’exclusion d’autres blocs est basée sur l’absence de revendications vis-à-vis du pouvoir de Conakry.
« Ils ne dénoncent pas certains faits du pouvoir actuel comme l’enlèvement illégal des maires et conseillers communaux, le recrutement par un marché de gré à gré de l’opérateur waymark, la monopolisation des medias d’état par le pouvoir; l’affaire des 25 et 150millions de dollars, l’entrave de la libre circulation des leaders de l’opposition à l’intérieur du pays » cite-t-il.
Mieux, Cellou Dalein, Lansana Kouyaté, Aboubacar Sylla, Sydia Touré etc, leurs alliances représentent 70% du paysage politique. Ces opposants dits radicaux mettent en garde le gouvernement de « ne pas essayer d’instrumentaliser les autres alliances » dans le but de les affaiblir.
« Ce n’est pas parce que on reçu un agrément de du ministère de l’administration du territoire qu’ on doit se déclarer parti politique » a souligné Sydia Touré de l’UFC. Selon lui, la représentativité se mesure par l’électorat des partis.
« Tant que nos revendications dont le départ de waymark ne sont pas satisfaits, nous continuerons nos manifestation de rue » ont-ils déclaré.
Justin G. Lamah