n Guinée, le pays le plus touché par l’actuelle épidémie d’Ebola, le bilan s’élève à 286 cas confirmés dont 182 décès, jusqu’au 27 juin, malgré les efforts déployés par le gouvernement guinéen et les partenaires sanitaires dont l’OMS et Médecins Sans Frontières (MSF), a déclaré samedi le ministre guinéen de la Santé, Remy Lamah.
Depuis l’apparition de cette maladie en Guinée il y a environ six mois, 84 malades ont été grueries, alors que l’on a enregistré 89 cas probables et 86 cas suspects dont 27 décès.
Grâce à la synergie d’action entre les partenaires de lutte contre Ebola, cinq préfectures (Dabola, Dinguiraye, Macentra, Kissidougou et kouroussa), n’ont pas enregistré de nouveaux cas cette semaine, s’est réjouit le dr Lamah.
Jeudi, l’agence onusienne a tiré la sonnette d’alarme face à l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, la plus grave qui ait existé, et convoqué pour les 2 et 3 juillet à Accra, au Ghana, une réunion internationale d’urgence avec les ministres de la Santé de 11 pays africains afin d’élaborer un plan complet de riposte.
Le virus Ebola, qui provoque des «fièvres hémorragiques», tire son nom d’une rivière du nord de l’actuelle République démocratique du Congo (ex-Zaïre), où il a été repéré pour la première fois en 1976. Son taux de mortalité peut aller de 25 à 90 % chez l’homme, tout dépendant de la souche du virus.
Il n’y a pas de vaccin homologué contre la fièvre Ebola, qui se manifeste par des hémorragies, des vomissements et des diarrhées.