L’opposition guinéenne a décidé de reprendre ses places au parlement après la conclusion d’un dialogue politique qui a pris fin samedi à Conakry. Les discussions auront porté sur cinq points essentiels au lieu des huit préalablement indiqués.
Le rapport du dialogue qui a fait revenir l’opposition parlementaire sur sa décision indique que le couple Waymark -Sabary Technology ne devrait plus continuer à élaborer le fichier électoral en Guinée. Par avis d’appel d’offres, un opérateur électoral sera recruté pour la conception et la gestion du fichier électoral en Guinée. Le couple Waymark-sabari est interdit de toute soumission. Une couleuvre que le pouvoir de Conakry a difficilement avalé car en 2013, avant les législatives, plusieurs guinéens sont morts à cause des manifestations organisées par l’opposition pour le départ de ce couple technique.
C’est un comité de suivi, comme par le passé, qui se chargera de veiller sur la CENI et des activités qu’elle mène dans la correction des anomalies avant la tenue des élections locales. Ce comité de suivi doit être entériné par un arrêté du ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Alhassane Condé. Les élections locales qui doivent avoir lieu seront programmées après cette phase.
Alhassane Condé, ministre de l’Administration, n’a pas trouvé d’obstacles quant à la demande de neutralité de l’administration territoriale. Pour lui, chaque administrateur doit gérer de manière crédible le dossier en ne tenant pas compte de l’appartenance politique du citoyen.
Le rapport de ce dialogue politique indique également que des enquêtes doivent être effectuées pour identifier les auteurs et les commanditaires des violences lors des manifestations politiques et l’indemnisation des victimes.