Deux personnes sont décédées récemment de la maladie à virus Ebola dans les localités de Siguiri, située près de la frontière malienne, et de Kouroussa, située en Haute-Guinée, a confirmé samedi le ministre guinéen de la Santé et de l’Hhygiène publique, Remy Lamah, lors d’une conférence de presse.
A Siguiri, la victime, décédée le 16 juillet, est un jeune étudiant qui a été contaminé par sa mère, elle-même décédée le 24 juin dernier d’Ebola dans la région de Kissidougou (sud), où elle faisait le petit commerce.
Au village de Banfêlè dans la préfecture de Kourroussa, c’est un homme d’une quarantaine d’années qui a perdu la vie après avoir été contaminé par l’épidémie dans le sud du pays qui demeure l’ épicentre de la maladie.
Selon le chef de division prévention et lutte contre la maladie, Sakoba Keita, les autorités sanitaires de ces préfectures nouvellement touchées par Ebola sont à pied d’oeuvre pour enregistrer tous les contacts des personnes décédées afin de stopper d’éventuelles contaminations au sein de la population.
Des structures sanitaires de surveillance ont été mises en place pour suivre de plus près tous les symptômes au niveau des populations afin de les orienter vers les centres de santé les plus proches.
Par ailleurs, plusieurs mesures préventives comme la manipulation et le transport des corps des personnes mortes de fièvre Ebola ont été imposées par les responsables sanitaires et les partenaires techniques étrangers.
Jusqu’à la date du 17 juillet, la Guinée a enregistré 410 cas dont 310 décès, avec 302 cas confirmés dont 203 décès et 96 cas probables dont 96 décès.
photo d’archives de Siguiri
xinhua