Le président américain a annoncé, le 5 août, 33 milliards de dollars de «nouveaux engagements » sous forme d’aides publiques et d’investissements privés en faveur de l’Afrique.
«Les Etats-Unis investissent massivement, sur le long terme, dans le progrès en Afrique», a déclaré Barack Obama, au second jour du sommet Etats-Unis/Afrique à Washington, annonçant en particulier la mobilisation de 26 milliards de dollars en faveur du programme «Power Africa» visant à doubler l’accès à l’électricité en Afrique subsaharienne et qui sera conduit en partenariat avec le secteur privé, la Banque mondiale et le gouvernement suédois.
Le président américain a aussi confirmé que des entreprises américaines, parmi lesquelles Marriott, Coca Cola ou General Electric, s’étaient engagées sur de nouveaux investissements d’un moment total de 14 milliards de dollars.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté de la Maison Blanche de renforcer ses liens commerciaux avec l’Afrique. Cela va «alimenter la croissance et favoriser la prospérité de l’Afrique qui constitue le plus large des marchés émergents pour les entreprises américaines», a déclaré l’administration américaine.
Le président américain s’est, par ailleurs, dit confiant dans le «renouvellement et la modernisation» du principal outil d’échanges entre l’Amérique et l’Afrique, l’Agoa (African Growth and Opportunity Act). Lancé sous la présidence de Bill Clinton, ce programme américain accordant des avantages commerciaux à certains produits africains expire fin 2015.
Le sommet Etats-Unis/Afrique illustre les efforts de Barack Obama pour changer l’approche américaine envers l’Afrique, par le biais d’une aide à la promotion des investissements et du commerce.
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