La plupart sont des travailleurs de CSE (Compagnie Sahélienne d’Entreprises) et demandent de l’aide aux autorités parce que leur sécurité est fortement menacée.
«On vient de la Guinée. Depuis vendredi dernier nous sommes logés dans un hôtel. Pour traverser déjà la Guinée c’était déjà un tas de problèmes. On arrive encore ici au Sénégal, on nous fait arrêter à la frontière au poste des Eaux et forêts et on nous interdit de passer parce qu’il n’y a pas de décret présidentiel pour cela, a dit sur RFM, une de ces victimes de la fermeture de la frontière à cause d’Ebola, Ibrahima Diagne. On est là et on n’a rien à manger. Il y a des femmes, des enfants et en pleine brousse. On est perdu vraiment. On est sur le goudron et dormons à la belle étoile en allumant des feux par ci par là».
«Qu’on nous amène au moins à la frontière pour trouver quelque chose à manger et un service médical pour nous tenir au moins compagnie. On est là et ça ne va pas. On est au nombre de 87 personnes, a exhorté Diagne, détaillant : l’autorité doit nous aider ; soit qu’il amène au moins dans une ville où nous pourrons trouver quelque chose à manger… on est à 16 km de la frontière».
Ferloo