La recomposition de la commission électorale continue de diviser. Et la guerre pour se faire une place à la future commission électorale fait rage. Depuis l’adoption par le Conseil national de la transition de la loi organique, portant recomposition paritaire de la commission électorale, le compte à rebours a commencé.
Et depuis, chaque jour qui fait, apporte son lot de désignation, de contestation via les médias.
Pour dire simplement les choses, la guerre des déclarations et communiqués continue de plus belle. A preuve, récemment, au sortir d’une rencontre à la Bourse du Travail avec des centrales syndicales, la Coalition des filles et femmes pour le dialogue et la consolidation de la paix en Guinée, a explicitement sollicité le soutien de tous. Soutien pour Hadja Madina Bah, la candidate de la Coalition. Donc de la société civile, candidate pour la Céni.
C’est du reste ce qui ressort en filigrane de ladite déclaration. Pour soutenir sa position, cette coalition présidée par Dr Makalé Traoré, s’appuie sur la constitution. Qui voudrait, selon la Coalition, une représentativité au sein de toutes institutions, au moins 30% de places réservé aux femmes.
En attendant que le ministre de l’administration du territoire ne se prononce sur cette question qui lui est destinée, Ce sont des centrales syndicales autour de la CNTG (confédération nationale des travailleurs de Guinée) qui ont affirmé leur volonté de soutenir la candidature de Hadja Madina Bah.
A préciser que la candidature de Hadja Madina Bah est soutenue par le réseau des femmes africaines ministres et parlementaires et bien d’autres structures de femmes.
Seulement, le Conseil national des organisations de la société civile a désigné et envoyé le nom de Bakary Fofana (ancien ministre) au ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation, en qualité de représentant de la société civile. Une autre bagarre qui se greffe à celle de l’opposition.