Trois syndicats dont l’ONSLG de Yamoudou Touré qui réclame une présence de 23 ans au port de Conakry , ont accusé hier le groupe Bolloré de » monopole » dans la manutention RoRo. Intérrogé par GuinéeTime, le Responsable de la Communication de » Conakry Terminal » du groupe français pense autrement.C’est une note du directeur général du port de Conakry qui a provoqué une levée de boucliers parmi les centrales syndicales. L’Avis de Mamadouba Sankhon informe que désormais que les opérations de manutention RoRo se feront au Terminal à conteneurs, construit par le groupe Bolloré.
Face aux accusations et menaces graves des syndicats, GuinéeTime a joint Fodé Diaouné, Responsable de la Comunication de Conakry Terminal.
La note présente qui fait objet de critiques de la part des syndicats, selon le Responsable de la Communication de Conakry Terminal du Groupe Bolloré en Guinée, entre dans le cadre de l’application de la convention liant son groupe à l’Etat guinéen.
« C’est comme la Loi fondamentale et les lois organiques », explique Fodé Diaouné. Il s’insurge contre les critiques de « monopole » brandies par ces différents syndicats.
« La note de service du Directeur Général du port de Conakry précise bien qu’il s’agit seulement des opérations de manutention Ro-Ro et non de la consignation et autres opérations » se défend ce cadre du Groupe Bolloré.
Ce lundi 3 novembre, le premier navire a accosté au Terminal Conteneurs du groupe Bolloré dont la longueur est estimée à 340 m avec -13 m en eau profonde. Les investissements sont estimés à hauteur de 447 milliards de francs guinéens soit 47 millions d’euros.
En mars 2011, une année après l’élection du Pr Alpha Condé à la magistrature suprême de la Guinée, le Groupe Bolloré a signé avec l’Etat guinéen une convention de 25 ans autour de la gestion du port autonome de Conakry.