Un sommet de chefs d’Etat et de gouvernement africains sur une intervention armée dans le Nord du Mali, contrôlé depuis des mois par des groupes islamistes armés, s’est ouvert dimanche 11 novembre à Abuja, la capitale fédérale nigériane.
Ces responsables des quinze pays de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), ainsi que d’autres pays africains dont la Mauritanie et l’Algérie, doivent approuver un plan stratégique qui sera transmis au Conseil de sécurité de l’ONU, via l’Union africaine.
5.500 soldats
Ce plan d’intervention impliquerait 5.500 soldats, en vue de la reconquête du Nord du Mali.
Le projet, adopté vendredi dans la capitale nigériane par les ministres de la Défense et des Affaires étrangères ouest-africains, prévoit en effet le déploiement d’une force de 5.500 soldats qui inclurait des ressortissants de pays africains hors Cédéao, selon une source au sein de l’organisation.
D’autres pays africains n’appartenant pas à la Cédéao – dont l’Afrique du Sud, la Mauritanie, le Maroc, la Libye, l’Algérie et le Tchad – ont été conviés à participer au sommet de dimanche, selon la même source.
Les ministres avaient souligné vendredi que le dialogue restait l’option favorite dans la résolution de la crise malienne, mais que les discussions ne seraient pas « sans fin ».
« Il faut maintenir la pression au maximum avec un montée en puissance du plan d’intervention militaire. Tout le monde souhaite que l’intervention ne vise que les terroristes [ …] notre option préférée reste le dialogue », a declaré avant le sommet, le représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Saïd Djinit.
Nouvel Observateur