Licenciés le 10 août dernier, pour des raisons économique, selon l’employeur, leur porte parole, Thierno Oumar Diallo, s‘inscrit en faux contre le motif évoqué. A ses yeux, « c’est un motif déguisé ». « Nous avons été victimes de la plus grande injustice, l’employeur a évoqué un motif économique. En réalité, c’est un motif déguisé. C’est lorsque nous avons exprimé notre volonté de renouveler la section syndicale d’inter-com, dont le mandat a été expiré depuis le 25 janvier 2012.
Nous avons saisi l’inspecteur Général du travail et la Centrale syndicale l ‘USTG par écrit. Nous avons mis des pressions, entre temps l’USTG nous a convoqués et la section syndicale pour des fins de vérification. Effectivement, le mandat de deux ans était expiré le 25 janvier 2012. Ils disent oui, qu’ils ont reconnu ça. Mais à notre insu, ils ont organisé une élection des délégués syndicaux dont on était opposé.
Ils ont essayé de nous dorloter, nous faire comprendre qu’ils ne veulent pas avoir honte face à leur cachet, d’accepter que le mandat des délégués expire, un mandat de 2ans..
On a dit non, et on a mis la pression…On était toujours devant et comme ils ont vu qu’on voulait s’affilier à une nouvelle centrale syndicale. C’est pourquoi, ils ont procédé à ce licenciement sans préavis pour ne pas qu’on ait le temps de se préparer contre eux.
L’inspection générale du Travail, lorsqu’ elle nous a reçu pour la première fois, elle était énervée en nous rassurant que nos droits seront dits. Le lendemain elle nous a invité avec l’employeur, et s’est entretenue avec chaque camp, différemment. L’Inspection générale du Travail était devenue l’avocat de l’employeur alors que nous avons été licenciés le 10 aout, un moment de soudure. Pour avoir effectué des travaux pendant dix sept ans, nous demandons des mesures d’accompagnement pour le licenciement par ce que nous avons participé au développement de la compagnie. »
Le même son de cloche a été entendu chez le président du pool d’avocats qui est sensé désormais de défendre ce dossier devant la justice.
Pour MM. Nouha TRAORE, président AFRIDHO (Mouvement Africain pour la Défense des Droits de l’Homme et la bonne Gouvernance), l’employeur n’a pas du tout respecté la procédure de licenciement donc il y a vice de forme. Il promet de saisir la justice dans les jours à venir.
Mariama Sylla ( Stagiaire)