Les chargés de communication des partis politiques de l’opposition Républicaine ont condamné ce lundi 1er décembre 2014, avec fermeté toutes les violations graves du droit à l’expression perpétrées par le régime en place. Ils exigent aux autorités politiques du pays de s’abstenir de toute attitude attentatoire à la liberté d’expression.
Ils l’ont exigé cet après midi même à la maison des journalistes .
« Les agissements répétés du ministre de la Communication contre Espace TV et à l’endroit du représentant de RFI en Guinée; la condamnation par la Justice de M. Abdourahamane Bakayoko, président du parti Démocrates de Guinée, pour ses opinions politiques à Labé; les exactions répétées contre certains journalistes dont Mandian Sidibé (planete Fm, Moussa Tata Kourou Diawara (Batéfm) qui ont fini par prendre l’exil sous l’emprise de la dictature du régime Alpha Condé; les menaces répétées du président Alpha Condé à l’encontre des hommes de medias et des opposants quant à leurs opinions sur sa gouvernance calamiteuse au cours de ses conférences de presse à Sekhoutoureyah » a fustigé Aliou Bah du Bloc Liberal BL.
La liberté d’expression est un droit accordé à toute personne par la Constitution guinéenne dans son article 7. Sans elle, il n’y a pas de démocratie. C’est pour quoi les chargés de communication des différents partis politiques de l’opposition hormis celui de l’UFR qui n’y était pas,
ont réagi contre ces manquement cités haut, tout en exigeant des autorités politiques et judiciaires de «s’abstenir à toute attitude attentatoire à la liberté d’expression, de cesser immédiatement les persécutions dont sont victimes des leaders d’opinion, hommes politiques, journalistes et artistes; de respecter le principe constitutionnel et intangible de la séparation des pouvoirs, afin que les magistrats dans l’exécution des tâches qui leur sont dévolues dans la République ne se soumettent qu’à l’autorité de la loi pour éviter d’instituer, perpétuellement dans notre pays, une Justice aux ordresres de l’Exécutif » a clamé le porte parole des chargés de communication de l’opposition.