Le conseil des ministres a approuvé vendredi le déploiement d’un laboratoire mobile en Guinée pour lutter contre la propagation du virus Ebola. Le gouvernement a reçu de la France les assurances qu’il attendait pour assurer la sécurité de l’équipe belge.
Dans le cadre du dispositif d’aide d’urgence B-Fast, un laboratoire B-Life mis au point par la Défense, l’Université catholique de Louvain et l’Agence spatiale européenne sera déployé pendant six mois. Cette infrastructure, dotée de capacités de communication, permettra d’analyser des échantillons sanguins au plus près de la zone touchée par l’épidémie.
« Jusqu’à présent, les test sanguins sont envoyés dans la capitale pour être analysés et quand les résultats reviennent, les gens ne sont plus là », a souligné le ministre de la Coopération, Alexander De Croo.
La Belgique organisera le financement pendant une durée limitée. Elle cherchera des partenaires pour assurer le financement jusqu’au terme de l’opération, a indiqué le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders.
Pendant deux mois au maximum, la Belgique pourvoira à l’occupation du personnel de cette équipe qui comptera quatre collaborateurs pour le laboratoire et quatre membres de B-Fast, trois étant issus de la Défense et un de la protection civile.
Belga