La 26ème session ordinaire du Comité Exécutif de l’Union Africaine à ouvert ses porte sur le thème: » Année de l’autonomisation des femmes et du développement pour la concrétisation de l’Agenda 2063 de l’Afrique » ce 26 janvier 2015, sous la Présidence de Fatma Mint Vall Soueinae, ministre des Affaires étrangères de la République islamique de Mauritanie et président du Conseil exécutif.
Pour la Présidente de la commission de l’Union Africaine, SE Dr Nkosazana Dlamini Zuma les travaux vont commencer par la présentation du rapport annuel sur les activités de la Commission en 2014 a été soumis à votre examen. Ce rapport met en lumière le travail de la Commission sur l’Agenda 2063 et des mesures entrepris, avec les CER et les États membres, afin d’accélérer l’intégration du continent et de réaliser les aspirations des peuples pour une Afrique unie, prospère et pacifique, entraîné par son peuple et agissant comme un force dynamique dans les affaires mondiales.
Après deux années de consultations, avec la société civile, la diaspora, les citoyens, les experts et les planificateurs, les gouvernements des États membres, les CER et les organes de l’UA, nous vous présentons notre Agenda 2063 pour adoption après amendement bien sur par ce Sommet. Dans le même document vous avez cher participant le rapport sur les travaux en cours en ce qui concerne l’Agenda 2063 premier plan de 10 ans pour qu’il puisse être prêt pour adoption au Sommet qui doit se tenir en Juin prochain.
Ce Plan de 10 ans signifie cher participants un changement concerté vers pour la mise en œuvre d’une vision continentale. Un certain nombre de questions fondamentales se posent à partir de ce que nous aimerions porter à l’attention du Conseil exécutif.
Parlons de l’Agenda 2063 qui est accès sur des projets phares, que je voudrais pour présenter ici certains projets, qui seront couvertes dans le rapport du comité de suivi.
Ces projets d’intégration de phare sont entre autre « le marché unique de l’aviation; le Grand barrage d’Inga et d’autres projets d’énergie, l’Université panafricaine; le projet de réseau ferroviaire et routier à grande vitesse; Pan e-réseau, la zone continentale de libre-échange, le passeport africain et de la stratégie produits de base, le Plan Malabo sur l’agriculture » ces différents points vas constituer la base de ce plan de 10 ans et doit prendre en compte des engagement décisif dans les domaines prioritaires continental.
L’Agenda 2063 se penchera aussi sur des contextes plus large des ressources humaines de l’Afrique: tel que les compétences techniques, professionnelles et d’autres, mais surtout dans les domaines de la science, la technologie, l’ingénierie, la recherche, la gestion de projet et de l’innovation des points qui sont nécessaires à la mise en œuvre des différents projets phare et notre vision dans son ensemble.
L’année 2015 seras pour l’Union Africaine une année des femmes accès sur l’autonomisation et le développement des femmes vers l’Agenda 2063et pour y arrivée une série de réunions pré-sommet des femmes, avec la participation de la société civile, nos Ministres du Genre, des points focaux sur le genre des CER, nos partenaires de la BAD, la CEA, ONU Femmes et le PNUD sera organisé afin d’examiner le thème poignant le processus Beijing + 20.
Je ne pourrais terminons sans parler de l’année de l’agriculture et la sécurité alimentaire, avec une meilleure idée de ce qui doit être fait: y compris l’amélioration de l’accès des femmes à la terre; fourniture d’infrastructures rurales telles que les routes, l’irrigation; accès aux intrants agricoles, des marchés et des finances pour en particulier les petits exploitants agricoles; modernisation des outils agricoles et l’atténuation et l’adaptation au changement climatique.
Pour Carlos LOPES, Secrétaire général adjoint de l’organisation des nations Unies et secrétaire exécutif de la Commission Economique pour l’Afrique, cette 26ème session ordinaire du Conseil Exécutif de l’Union Africaine nous donne l’occasion de faire le bilan de 2014 une année cruciale pendant la quelle l’attention du continent s’est concentrée sur des élément constitutifs du programme de transformation, notamment le rôle déterminant que l’agriculture peut et doit jouer dans l’amélioration de nos perspectives d’industrialisation.
Parlant du thème de cette année « Année de l’autonomisation des femmes et du développement pour la concrétisation de l’Agenda 2063 de l’Afrique », nous devons rendre hommage aux nombreuses dirigeantes qui ne cessent de lutter pour l’accès des femmes aux postes de prise de décision dans le continent africaine, telle que la Présidente de la commission de l’Union Africaine qui incarne le progrès que l’Afrique est entrain de réaliser en terme d’autonomisation des femmes mais nous devons encore faire beaucoup plus afin que nos priorité se transforme en réalité dans la vie de nos population surtout que nous somme sur le point d’adopter la cadre général de l’agenda 2063.
Il reste des sceptiques qui ne sont pas convaincus pour les persuader, nous devons faire mieux en acceptant que l’année 2015 sera une année de test, pour la simple raison que la chute du prix des matières premières nous rappelle que l’Afrique ne peut continuer à se cantonner à l’extrémité inferieure de la chaine des valeurs indique Mr Carlos Lopez.
La géopolitique joue un rôle dans la chute des cours mondiaux du pétrole et avec la baisse de 44,1% observée entre juin et décembre 2014 et l’Afrique ne représente que 7% de la production de pétrole, 3,6% de celle de charbon et 1% celle de gaz.
Toutes fois, comme la plupart des pays sont importateurs de pétrole, l’évolution actuelle des cours est une bonne nouvelle, qu’a cela ne tienne l’Afrique devrait ramener ses exportations d’énergie de 51% de la production totale à 31% d’ici 2035 ceci pour répondre à une demande intérieure croissante.
Pour obtenir croissance, liquidité et emplois, il faut élargir les marchés. Il nous reste deux ans avant la mise en place c’est-à-dire en 2017, de l’accord de libre échange continentale, qui marquera un changement fondamental pour les générations actuelles et futures donc nous devons faire preuve d’audace et de courage lors des négociations. Si nous créons un marché commun, sa taille sera celle de la population chinoise, alors il n’est pas loin avant la date butoir de 2017, mais si nous n’arrivons pas, qui pourra croire à l’agenda 2063 conclut Carlos Lopez
Mme Kadiatou Thierno Diallo
Journaliste reporter