Après avoir battu la RDC mercredi soir à Bata (3-1), les Ivoiriens vont disputer une nouvelle finale. Cette fois, ils ne voudront pas laisser passer une nouvelle occasion de remporter la Coupe qui leur tend les mains depuis un moment. Réactions.
Pour la troisième fois en dix ans, la Côte d’Ivoire est en finale. Face à la RDC en demi-finale, elle n’a pas laissé passer sa chance (3-1). Les Eléphants ont été efficaces et n’ont pas cherché le beau jeu qui plaît tant au public. Pour les notes artistiques, il faudra donc attendre. « Nous avions une équipe de qualité en face de nous, ça n’a pas été facile. On a gardé notre sang-froid et on a profité des occasions que l’on a eues. On a été efficaces. Peu importe la manière, il fallait gagner », explique Gervhino, un des buteurs face aux Congolais.
Hervé Renard: « On va essayer de ramener la coupe à Abidjan »
S’il se félicite de cette qualification, Hervé Renard, le coach, n’a « pas aimé ce match ». « On n’a pas tout fait bien, on a été parfois trop faciles, peut-être qu’on n’a parfois pas respecté l’adversaire. Il faut toujours faire attention quand il y a des joueurs comme ceux de la RDC en face, on aurait pu faire la différence avant », lance Hervé Renard. Un discours qui pourrait permettre à ses joueurs de rester sous pression. Mais en ont-ils besoin ? Ils attendent ce trophée depuis un moment (1992). « Le plus important c’est que les Ivoiriens soient dans les rues ce soir pour préparer la finale. On va essayer de ramener la coupe à Abidjan », précise tout de même Hervé Renard.
Il pourra encore compter sur Yaya Touré, auteur d’un missile en première période. « Je ne suis pas d’accord avec ceux qui disent qu’il fait un mauvais tournoi, indique le coach. On voit un Yaya Touré qui se sacrifie pour le collectif, il travaille, oriente le jeu. Il emmène ses coéquipiers avec Kolo, qui est déterminant depuis son retour. On n’oublie pas d’où on vient, notamment le soir où on a perdu 4-3 contre le Congo [à domicile en qualifications, NDLR] », se félicite Hervé Renard.
« Ce n’est pas la première fois que nous sommes en finale alors il faut rester humble et concentrer dans ce que l’on fait », explique Max-Alain Gradel. Le joueur de Saint-Etienne espère que cette année sera la bonne. « On ne veut pas l’étiquette d’outsider ».
RFI