Conakry, Guinée : la CENI, se conformant aux dispositions légales, propose la date de l’élection présidentielle le 18 Octobre prochain. Sauf que pour le président du parti UFDG, il y a un « sérieux problème ».
Au micro de nos confrères de RFI, l’opposant Cellou Dalein Diallo remet sur la place publique un différend technique, à la base de toutes oppositions à la tenue de la dernière élection législative.
« ..nous avons un problème sérieux avec le fichier électoral qui a été tripatouillé à plusieurs reprises, tout le monde le sait » reprend-il.
Dans l’organisation des élections législatives, nul n’ignore le contentieux autour du fichier électoral guinéen et les soubresauts avec les diverses missions techniques de l’OIF, de la CEDEAO…
Au délà du fichier électoral, le principal opposant au régime de Conakry soulève une grosse problématique, comme des conditions posées il y a quelques semaines par son collaborateur Sidya Touré.
« Nous n’acceptons pas la constitution. Nous ne reconnaissons pas le parlement. Nous exigeons que le scrutin du 22 mars soit annulé » exige Cellou Dalein.
Deja, faut-il le rappeler, que le 8 Juillet prochain, l’opposition élargie aux syndicats et à la société civile, le FNDC, projette marcher sur l’Autoroute Fidel Castro jusqu’au Palais du peuple.
Comme situation pré-électorale, les tensions ne baissent pas.