Labé, Guinée : L’accord trouvé le mercredi 1 er juillet dernier entre enseignants et fondateurs des écoles privées, sous les auspices de l’inspecteur régional du Travail et le maire de la commune urbaine de Labe, peine toujours à se concrétiser dans certaines écoles privées
Ce compromis a été trouvé suite à une manifestation d’une cinquantaine d’élèves du collectif des élèves de Labe. Dans ledit accord, faut-il rappeler, il a été mentionné que les fondateurs devaient payer un des trois mois que réclamaient les enseignants avant de reprendre les cours.Pour les enseignants en charge des classes d’examen, ils vont être payés du 1er au 5 juillet et du 5 au 15 juillet pour ceux des autres classes.
Selon le vice président de la cellule communication du SYNEPGUI de Labe, certains fondateurs n’ont pas respecté leur compromis, c’est à dire le payement d’un mois de salaire des enseignants des classes d’examen.
« C’est regret que nous avons appris qu’il y a des écoles qui jusqu’à présent n’ont pas payé leur personnel évoluant dans les classes d’examen » dit André Tamba Kourouma. « Nous avons Bhoundhou Gandhal, Tantie Leoni 2, le collège DEL, Hadja Adama Bah, le groupe scolaire Tountouroun, CPIA , et Nasroul Islami » qui sont dans cette situation.
Si ces enseignants ne perçoivent pas leur dû comme indiqué dans l’accord dans la journée de ce lundi, le syndicat va saisir la mairie et l’inspecteur régional du Travail. S’ils n’obtiennent pas gain de cause, ils finiront par bouder les salles de classes dans ces écoles privées .
« Nous leur donnons la journée d’aujourd’hui. Et si vraiment, nous arrivons à entendre que ces fondateurs ne se sont pas acquittés de leur devoir, nous serons obligés d’amener des lettres au niveau des autorités. Là-bas, aussi s’il n’y a pas eu d’issue favorable, nous allons procéder à la fermeture » des classes, promet André Tamba Kourouma.