Kankan, Guinée : après la gigantesque marche pacifique qu’a enregistré la commune urbaine de kankan mardi dernier, le Président du « Mouvement des jeunes pour l’électrification de la Haute-Guinée » entame une tournée dans les autres préfectures de la région.
Joint au téléphone ce Samedi par le correspondant de guineetime.com basé dans la région, Ousmane KABA alias Nbea depuis Siguiri, parle du motif de sa tournée.
« A la suite de nos pacifiques marches, nous n’avons toujours pas reçu de nouvelles satisfaisantes de la part des autorités. On a l’impression que jusque-là, ces gens là nous minimisent. On va les montrer que tant que la Haute Guinée n’aura pas de barrage, « y a pas dort ». Pour ce fait donc, notre assemblée a décidé de revoir la stratégie puisque nous menons le combat pour toute la Haute Guinée. J’ai décidé de me rendre en personne dans toutes ces préfectures pour renforcer nos représentants qui y sont déjà installés. Aujourd’hui je quitte Siguiri comme ça, demain, le tour des autres préfectures. Mais je vous rassure une chose, notre prochaine sortie sera encore plus gigantesque et inoubliable émouvante parce que partout où je suis passé, l’assurance est donnée. Cette fois-ci, c’est toute la Haute Guinée qui sera debout comme un seul homme » s’est-il confié.
A la question de savoir si le mouvement des jeunes de Kankan a désobéi au Sotitchêmô? Le leader de la contestation à Kankan répond.
« C’est du mensonge, ceux qui disent ça, ne savent pas de quoi ils parlent. Au contraire, les sages nous ont simplement fait des bénédictions » révèle Kaba.
« On a donné cette demande au Sotitchêmô qui l’a passé au Maire qui, lui aussi à son tour, l’a passé au préfet. De là, le gouverneur qui doit l’envoyer au président de la République. Mais comme on l’avait pressenti, pas de réponse. çà n’aboutira à rien » se ravise-t-il.
Au terme de cette conversation, monsieur KABA alias Nbea a réitéré une nouvelle fois, la volonté de faire redescendre les jeunes dans les rues si Alpha CONDE et son nouveau gouvernement ne se prononcent pas d’ici le dimanche à venir.