Conakry, Guinée : Le 11 juillet de chaque année est célébrée en Afrique comme la journée de lutte contre la corruption. En Guinée, cette journée a été marquée par l’installation des points focaux de l’agence nationale de lutte contre la corruption et de la promotion de la bonne gouvernance dans 12 départements ministériels sur les 33.
Sur le thème « combattre la corruption par des systèmes juridiques efficaces et efficients « , l’agence a aussi animé une conférence de presse.
Dans son exposé, le secrétaire exécutif de l’agence nationale de lutte contre la corruption et de la promotion de la bonne gouvernance dira que la Guinée peut se vanter d’avoir eu de meilleurs textes législatifs qui prennent en compte les préoccupations du pays en matière de lutte contre la corruption.
« La loi de lutte contre la corruption a été portée devant l’Assemblée par le ministère de la Justice, adoptée et promulguée dans le journal officiel de la République. C’est le premier instrument sur le plan législatif, la loi. Ensuite, le décret portant attribution, organisation et fonctionnement de l’organe qui est l’ANLC, qui reprend textuellement toutes les préoccupations exprimées et particulièrement la volonté politique du chef de l’État, et la déclaration de politique générale du Premier ministre. Sur le plan réglementaire, nous avons le décret portant déclaration de bien et du patrimoine. Et nous sommes en attente du décret portant protection de lanceur d’alerte, l’adoption et la promulgation de ce décret vont déclencher l’étape de détection et répression de la corruption » explique Sylla Sékou Mohamed.
Plus loin le secrétaire exécutif de l’ANLC a aussi souligné que nous-la Guinée-disposons d’une loi, des actes réglementaires qui souffre d’application.
»Ce sont les dispositions de ces décrets très pertinentes qui n’ont pas encore connu leurs débuts d’application. Ensuite dans le cadre de la collaboration avec le ministère de la Justice et du cadre de ces attributions, le ministre a pris deux actes importants: premièrement désigner des magistrats chargés de traiter les dossiers de corruption au niveau des cours et tribunaux, surtout les tribunaux de première instance. Ensuite, les juges chargés de l’application des peines, ces actes viennent en plus réconforter les dispositifs pour un système judiciaire efficace et efficient » poursuit-il.
Présent à cette rencontre le ministre d’État, ministre chargé des relations avec les institutions républicaines a sollicité l’implication de la presse pour la réussite de du combat de lutte contre la corruption en Guinée.