Dakar-Sénégal: Alors que l’on s’achemine vers le scrutin présidentiel de ce Dimanche 18 octobre 2020 en Guinée, les organisations de défense des droits humains, interpellent l’Etat à la responsabilité. C’est le cas par exemple de Amnesty international qui insiste sur la question de sécurité.
A travers une déclaration publiée ce samedi depuis la capitale sénégalaise, Ammesty international recommande tout d’abord aux autorités guinéennes , la protection de la population. A partir de Dakar, Fabien Offner, chercheur spécialiste de l’Afrique de l’Ouest et centrale invite à la pacification.
« Les autorités guinéennes doivent assurer la sécurité de toute la population, d’autant plus que la campagne électorale a été marquée par des violences et des violations des droits humains. Elles doivent veiller à ce que tous les citoyens puissent participer librement au scrutin de ce dimanche, sans subir aucune manœuvre d’intimidation, en protégeant leurs droits à la vie, à la liberté d’expression, de réunion pacifique et d’association », précise-t-il.
Par ailleurs, le chercheur appelle les forces de défense et de sécurité aux respect des droits humains. Aussi, il encourage les forces armées à garantir la sécurité de toute la population pendant tout le processus électoral quels que soient leurs bord politiques. En fin, Amnesty recommande au futur Président de placer la protection des droits humains et la lutte contre l’impunité au cœur de ses priorités.
Saloum Condé