La nouvelle DG de l’ANAIM, Hadja Kadiatou N’Diaye, a été installée dans ses nouvelles fonctions. Mais sous les ordres du département des Mines, aucune signature de procès verbaux, en attendant les résultats des enquêtes sur ce que laisse le directeur général sortant, Amadou Dieng.
La scène a surpris plus d’un hier dans la soirée au ministère guinéen des Mines et de la Géologie. L’Agence nationale des infrastructures minières ( ANAIM) connait un changement à sa tête. Mais le scénario de la passation de services n’est pas clôt. Le département des Mines, par la voix de Curtis, Secrétaire général, a informé l’assistance qu’une mission de son Inspection générale devrait continuer à travailler avec dame N’Diaye et Amadou Dieng, DG sortant.
» Il faut revoir l’ensemble des dossiers…on va passer demain en revue tous les dossiers en instance. Puis une équipe, en compagnie de la nouvelle directrice et le sortant, ira à Boké, à Kamsar pour un recensement » exhaustif de ce que laisse Amadou Dieng, lâche Curtis.
Des mauvaises tapies au département des Mines, font état d’une rumeur de détournement dont le montant est estimé à plusieurs milliards de francs guinéens. Ces accusations ne complexent guère Amadou Dieng, lequel vient de passer 21 mois à la tête de cette institution.
Habillé en petit boubou, chaussé de simple sandales, il égraine le chantier abattu à la tête de cette agence très » importante » aux yeux du Pr Alpha Condé. Dieng soutient avoir lancé des audits sur les structures de Kamsar, le dragage du port de ces lieux,le paiement des droits des retraités, l’élaboration d’un projet de décret relatif au fonctionnement de l’ANAIM,, l’achat des équipements etc…
Mais ceci ne semble convaincre le ministère des Mines qui, à la suite de la diffusion du décret limogeant Dieng, a jugé nécessaire d’interdire tout mouvement financier sur les comptes bancaires de l’ANAIM. Aussi, selon l’Inspecteur général, le solde des caisses et des comptes bancaires.
Cette passation de service à démi, réserve-t-elle certes des surprises.