Dubréka-Guinée : Une route qui aurait dû être un ouf de soulagement pour les habitants de cette contrée est devenue actuellement un véritable cauchemar à cause de la poussière et le mauvais état de la route pour ces citoyens qui ne savent plus à quel saint se vouer.
Une grande partie de cette route est pratiquement dégradée. Ce qui n’est pas sans conséquences sur la vie des citoyens, des usagers, des chauffeurs de taxi-moto et même commerçants ne sont pas en marge de ce calvaire qu’ils subissent au quotidien.
Au carrefour Cimenterie allant au quartier Föfömering-Ansoumania-Stade, chacun raconte son calvaire. Mamadou Samba Diallo, chauffeur de taxi-moto depuis trois ans, relate sa souffrance sur cette voie : « La route est impraticable avec des nids de poules un peu partout et la route très poussiéreuse. Quand tu te déplaces avec un client avant que vous n’arriviez à destination, vous êtes tous couverts de poussières sans oublier les secousses qui nous fatiguent. C’est d’ailleurs ce qui nous pousse à augmenter le transport des passagers sur ce tronçon, surtout pendant la période des grandes pluies liée à la boue ».
Le constat est décevant, la plupart des riverains de cette localité sont menacés par des maladies pulmonaires. Ce qui oblige sans doute ces habitants à arroser la route afin de maitriser momentanément la poussière.
Abdoulaye Soumah, un autre usager de cette route, se plaint des dommages causés sur son engin. A chaque fois qu’il se déplace dans un lieu dégradé, sa voiture se retrouve dans un mauvais état. Ce qui fait qu’il est tout le temps au garage pour des problèmes de panne technique, soit pour la crevaison des pneus ou de fuite d’huile. Il fustige le gouvernement pour le manque de contrôle et de suivi dans l’exécution du délai des travaux de ces sociétés pour l’achèvement de ces routes. Il sollicite l’implication du ministre de tutelle pour le bitumage de cette route pour le bien-être des habitants de Föfömèring et Ansoumania.
Mme Mariam Camara, vendeuse de friperies au carrefour Cimenterie et habitante dudit quartier, déplore ce calvaire qu’elle endure depuis longtemps. « Hormis le mauvais état des lieux, mais il y a le problème majeur qu’est la poussière avec laquelle nous sommes exposés à longueur de journée. Parfois nous sommes obligées de sortir pour barricader la route avec les gros cailloux ou autres objets pour que la société envoie une citerne pour arroser la route une fois par jour. Ce qui est insuffisant pour soulager nos peines et mais aussi nous craignons des problèmes de santé pulmonaire, de bronchite et autres maladies pour les usagers de cette voie et même nos maison ne sont pas épargnées par la poussière», affirme-t-elle.
Il faut rappeler que c’est la société GUICOPRESS Sarl qui effectue les travaux de reprofilages de cette route depuis près de trois ans. Il parait que le gouvernement promet des dispositions nécessaires pour la finition du butinage de cette voirie pour le bonheur de tous.
Amara Touré