Conakry-Guinée : Depuis le 12 février, date de sa sortie médiatique pour dénoncer l’abandon ou encore l’oublie de certains militants de premières heures du parti au pouvoir par les cardes et responsables de cette formation politiques, le coordinateur national du Collectif des frustrés du RPG se dit menacer d’arrestation.
Ibrahima 4 Doumbouya révèle avoir reçu des appels de menaces ces jours-ci de la part de personnes anonymes qui, dit-il, veulent l’arrêter pour ces propos tenus lors de cette conférence de presse et autres sorties dans les medias ces derniers temps contre le parti.
« La menace, elle est réelle, car hier j’étais dans une radio de la place pour une émission politique dans laquelle j’expliquais les motifs de notre revendication. Entre-temps, j’ai reçu des appels insistants pendant que j’étais encore au studio. Et quand je suis sorti, l’intéressé avait appelé une de mes connaissances pour me demander de décrocher le téléphone. Quand j’ai décroché, il me dit que je t’appelle sur ce numéro inconnu parce que je ne veux pas avoir des ennuis en te couvrant. Comme je te connais, je suis dans les renseignements et je ne sais pas qu’on a donné une alerte pour te chercher. Il y a une équipe de filature qui est à ta recherche actuellement. Donc fait tout possible de quitter là où tu te trouves présentement et ne vient surtout pas chez toi, sinon tu seras mis aux arrêtes par les services de renseignement avant de me raccrocher », raconte-t-il.
Ce militant engagé et prêt à se faire entendre du haut niveau déclare qu’il n’abandonnera jamais le combat. Pour lui, il est noble et légitime. « Ce n’est pas la peine de fuir puisque le combat que je mène est un combat noble. Je n’ai tenu aucun propos offensant à qui que ce soit. Je suis en train de réclamer le droit quel que soit le prix. Il faut que le Président de la République nous écoute, il faut qu’il nous invite et qu’il ait un dialogue entre nous », a insisté le Coordinateur national du Collectif des frustrés du RPG, Ibrahima 4 Doumbouya.
Moïse Rama Fils