Conakry-Guinée : Invité ce lundi 26 avril dans l’émission Les Grande Gueules de nos confrères d’espace FM, le président de la Haute Autorité de la Communication (HAC) a fait savoir les conditions de vie et de travail des employés de la HAC.
Boubacar Yacine Diallo a révélé que certains travailleurs de son institution touchent malheureusement de salaires qu’on ne peut imaginer de la part de cette institution. « A la HAC, il y a des gens qui travaillent depuis 20 ans et qui ont des salaires de 600 000, ils n’ont jamais été alignés sur celui de la fonction publique alors qu’ils ont des numéros matricules et ils ont acquis ces numéros matricules de manière légitime et correcte. Vous voyez des ingénieurs qui sont au service monitoring qui ont 900 000 GNF, c’est inacceptable. J’espère que j’aurais beaucoup d’alliés pour pouvoir régler cette question parce que vous ne pouvez pas demander aux gens de venir pendant 30 jours, ils ont 20 jours ouvrables et leur donner 600 000 », a-t-il déploré.
Le président de l’organe en charge de régulariser les medias en Guinée s’est aussi prononcé sur la détention du journaliste et historien Amadou Djouldé. Il révèle que sa personne elle-même a menée plusieurs démarches. « J’ai commencé la presse avec Amadou Djouldé presque le même jour à l’Institut Polytechnique de Kankan. Je suis arrivé la même année avec lui à l’Université de Kankan (…). J’ai été le premier à ressentir son emprisonnement. Et que d’autres pensent que je n’ai pas fait assez. Je voudrais simplement dire qu’une fois que la justice s’est saisie. Prenons le cas de la présidence de la République, c’est l’autorité la plus haute et elle ne peut gracier que quand le jugement définitif a été rendu. Et comment voulez-vous qu’un Président de la HAC interfère dans une procédure judiciaire. Dans une procédure judiciaire, je pense qu’il faut que cette équivoque soit levée. Par contre, c’est ce que j’ai pu faire, j’ai pris contact avec plusieurs personnalités à l’effet d’obtenir la liberté pour Djouldé. Lorsque je n’ai pas pu régler la question par ce créneau, j’ai pris contact avec les autorités judiciaires pour leur rappeler que seule la loi sur la liberté de la presse prévaut lorsqu’un délit a été commis par voie de presse. Je ne peux pas en faire plus en ce moment plus que ça », a déclaré Boubacar Yacine Diallo.
Moise Rama Fils