Conakry-Guinée : Les fortes pluies qui se sont abattues hier 13 à ce mercredi 14 juillet sur la capitale Conakry ont causé assez de dommage dans certains quartiers. C’est le cas du quartier Ecole Bora, dans la commune de Dixinn.
Ici, les habitants ont vécu et continuent de vivre un calvaire pendant cette saison hivernale ont-ils exprimé quand ils ont été interrogés par notre rédaction.
Entre les foyers, on peut apercevoir un grand fossé qui, pendant cette saison, est le passage d’une importante quantité d’eau usée qui déborde pour entrer dans les concessions. Il y a sous peu, le gouvernement avait cassé certaines maisons et entamé des travaux de réhabilitation des voiries. Une initiative que Mohamed Camara, habitant des lieux, a salué, mais toutefois il déplore le retard que prennent les travaux. «Le problème est que c’est samedi qu’ils (ouvriers des TP, ndlr) ont commencé les travaux et ne l’ont pas terminé. Maintenant quand la pluie tombe, l’eau envahit nos habitations dès fois en pleine nuit. Actuellement, il y a le courant (électricité) et vous savez bien que l’eau et le courant ne font pas bon ménage. Nous craignons d’être électrocutés un jour. Pour le moment, nous nous ne pouvons pas quitter ici car c’est chez nous, nous avons des titres fonciers. Comprenez notre position aussi», regrette-t-il.
«Nous souffrons à cause des eaux de ruissellement, nous avons nos enfants et quand il pleut, nous ne pouvons pas dormir. La machine des Travaux publics a ouvert un grand fossé ici sans pouvoir le terminer et les travaux sont arrêtés en nous laissant dans cette souffrance. Cela fait déjà six(6) ans que nous sommes dans cette situation, nous avons à plusieurs reprises interpellé les autorités sur la situation et promesses nous a été tenu mais jusqu’à présent elles n’ont rien fait», s’est lamenté Djenab Cissé, également habitante du quartier. Et de poursuivre : «Nous n’avons nulle part où aller et c’ est notre seul espoir. Je dirais encore une fois de plus aux autorités de nous venir en aide afin que nous puissions sortir de ce calvaire car nous n’avons que des petits enfants. Nous avons notre mosquée juste à côté, cela fait deux (2) ans que nous ne pouvons pas prier à l’intérieur à cause de son inondation dû aux travaux non achevés par les TP».
Ne savent plus à quel saint se vouer après de multiples appels, les habitant de Ecole Bora disent qu’Ils sont prêts à quitter les lieux si l’Etat acceptait de leur indemniser.
Moïse Rama Fils