Les forces de l’ordre ont empêché l’organisation d’une manifestation des employés de la société minière UMS, au centre-ville de Kaloum, le lundi 24 janvier 2022.
Partis dénoncer ce lundi 24 janvier 2022 devant au Palais Mohamed V le non-respect des accords signés par leur Direction, les travailleurs de l’UMS-Boké ont été sommés de quitter les lieux par les forces de l’ordre.
Selon leur porte-parole Mamadou Cherif Diallo les accords qu’ils avaient signés avec UMS stipulaient entre autres, la prise en charge sanitaire à 100% du travailleur et de sa famille, la dotation des employés en denrées alimentaires et le paiement de l’intégralité du 13eme mois.
« Il était question qu’on se retrouve le 15 décembre 2021 pour discuter des autres points qui n’ont pas été appliqués, mais le Direction Généra a voyagé. Mais comme tout le monde avait dit que le 13ème mois concerne la fin d’année et 2021 est passé, nous sommes aujourd’hui le 24 janvier 2022 et jusqu’à présent nous ne sommes pas en possession de notre 13ème mois. Tandis que cela a été signé et figure dans l’accord » explique-t-il.
« A notre fort étonnement, poursuit-il, quand il – DG- est revenu des congés, au lieu de parler du 13ème mois, il a commencé à menacer les travailleurs sous prétexte que l’année passée 27 millions de tonnes de bauxite ont été exploitées et que cette année, les Chinois n’ont besoin que de 12 millions de tonnes. Donc, qu’elle se trouve dans l’obligation de réduire le personnel. A l’époque, quand on parlait de ces négociations, elle(Direction) ne nous a pas parlé de congé technique. Nous on a pris cela en mal en leur(Membres de la Direction) disant qu’ils ne peuvent pas nous nourrir de l’espoir puis ensuite nous dire autres choses qui n’est pas le 13ème mois ».
Mamadou Chérif Diallo est du département Santé et Sécurité à l’UMS-Boké, et porte-parole de circonstance.
En dépit de cette interdiction de manifester devant la présidence et devant le Ministère des Transports mais aussi des Mines, les leaders de ces employés ont été reçus dans l’enceinte du Palais Mohamed V par un responsable du CNRD dont l’identité n’a pas été révélée. Ce dernier leur a promis de s’impliquer afin que solution soit trouvée avec leur Direction Générale.
Moïse Rama Fils