L’hélicoptère du dirigeant iranien a été localisé lundi après s’être écrasé dimanche contre une montagne du nord-ouest de l’Iran.
Téhéran salue un président « travailleur et infatigable ».
Ebrahim Raïssi « a sacrifié sa vie pour la nation », a déclaré le gouvernement dans un communiqué, confirmant la mort du président, d’abord annoncée par plusieurs médias iraniens.
« Nous assurons à la nation loyale que, avec l’aide de Dieu et le soutien du peuple, il n’y aura pas la moindre perturbation dans l’administration du pays », a-t-il ajouté.
Une « réunion d’urgence » pour organiser la succession.
Le gouvernement tiendra lundi une « réunion d’urgence », a indiqué l’agence officielle Irna, sans donner plus de détails. La Constitution prévoit que le président Raïssi soit remplacé, en cas de décès, par le premier vice-président, Mohammad Mokhber, avant l’organisation d’une élection présidentielle dans les 50 jours. Elu en 2021, Ebrahim Raïssi était considéré comme l’un des favoris pour succéder au Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, âgé de 85 ans.
Les alliés de l’Iran saluent la mémoire du dirigeant.
« Le président Raïssi et le ministre des Affaires étrangères Amir-Abdollahian étaient des amis véritables et fiables », a réagi le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov. Le président syrien, Bachar Al-Assad, a proclamé sa « solidarité » avec Téhéran, qui le soutient depuis le début de la guerre civile dans son pays. La Turquie « partage la douleur du peuple iranien ami et frère », a déclaré le ministre des Affaires étrangères turc, Hakan Fidan. Le Pakistan a décrété une journée de deuil en solidarité avec ce pays « frère ».
Franceinfo TV