Kankan, Guinée : Le fédéral Antoine Dogo GUILAVOGUI et cinq autres responsables du parti UFDG ont été les invités du commissariat central de la police de kankan ce mardi 22 septembre 2020.
Accusés pour attaque et tapages nocturnes, Antoine Dogo et sa suite ont été auditionnés par le commissaire sous l’ordre du préfet. Était sur place, le correspondant de guineetime.com basé dans la préfecture.
Ces six responsables du parti UFDG sont reprochés par les autorités administratives pour avoir ordonné des tapages nocturnes. C’est ce que nous explique monsieur Dogo juste après sa libération.
« Vous venez même de nous trouver au commissariat où on vient d’être libéré à l’instant. On a été surpris ce matin. Des gens sont venus m’informer pour dire qu’il y a eu marche hier nuit. Mais comme j’avais des tournées à Dabadou, j’y suis allé. C’est en étant là-bas que le Maire m’a appelé pour dire que le préfet a besoin de moi. A mon arrivée, avec cinq autres responsables du parti, le préfet a ordonné à la police de nous auditionner. Ainsi ils nous ont fouillé, pris nos téléphones avant de me poser des questions pour savoir si c’est moi qui ai donné l’ordre à mes partisans de procéder à des tapages nocturnes. Je leur ai fait savoir que je ne savais pas si les jeunes sont sortis la nuit ou pas. Ils ont insisté pour dire que nous nous sommes attaqués aux autres. Moi je les ai fait savoir que nous, on attaque pas mais plutôt que c’est nous qu’on attaque à chaque fois. Après de longue discussion, ils nous ont libéré » explique t-il.
Poursuivant, monsieur Dogo pense que le camp adverse panique.
« Ils sont troublés. Ils pensent pouvoir nous influencer mais hélas. C’est une intimidation du préfet vis-à-vis de l’UFDG mais nous n’aurons pas peur, nous irons jusqu’au bout. Comme ils voient qu’ils ont échoué et que les gens adhèrent à notre parti c’est pourquoi ils font ça » conclut Antoine Dogo GUILAVOGUI.
A noter que des militants de l’UFDG ont dans la nuit du lundi à ce mardi, fait le tour de la ville en proférant des propos hostiles contre le parti au pouvoir. Une Mobilisation qui était de taille mais identique à ce que font les partisans du RPG dans la ville sans aucune interpellation.