Les partis politiques qui ont organisé des marches, dont les leaders et militants sont » gazés », arrêtés ou interpellés, et brutalisés par les forces de l’ordre, selon les cas, doivent avoir les 10 places que l’opposition devrait avoir une fois la Ceni recomposée, c’est cela l’analyse de l’ADP et du Collectif des partis pour la finalisation de la transition.
» Ces représentants dont il s’agit – au nombre de 10- sont du Collectif des partis et de l’ADP » tranche un des leaders de ces alliances politiques de l’opposition. Pour Lansana Kouyaté, ce sont ces formations politiques qui respectent la » charte des partis politiques en Guinée ». Ce texte juridique, à l’en croire, évoque clairement la nature de l’opposition en Guinée.
» Nous sommes forts de cette charte » lance Kouyaté qui ne voudrait pas prendre au sérieux certains partis qui » parasitent » le débat politique.
Des » excroissances » du pouvoir ou de la mouvance présidentielle, c’est comme cela les appellent le président de l’UFC, Aboubacar Sylla. Pour rien au monde, la présence de ces partis politiques du centre et autres, ne doit » diminuer » le quota des 10 qui revient à l’opposition.
En ce qui concerne le choix des personnes, le porte parole des deux blocs » durs » de l’opposition informe que des réflexions sont déjà engagées. » Nous proposerons notre liste en moins de 24 heures » si le projet de loi sur la Ceni est adoptée au CNT. Et que ceci soit en conformité avec leurs revendications.