Le 2 octobre prochain, les Guinéens vont célébrer les festivités de l’an 54 de l’accession de la Guinée à souveraineté nationale. Pour la première fois dans l’histoire de la Guinée, les festivités de cette fête nationale vont se dérouler à l’intérieur du pays. Et le choix est tombé pour cette première expérience, sur Boké.
Seulement voilà, alors que les organisateurs passent les derniers coups de pinceaux sur les édifices, et tous les autres artifices, Boké baigne dans enclavement audiovisuel sans précédent. La cité devant abriter les festivités du 2 octobre est coupée du reste du pays. Les signaux de la radiodiffusion télévision guinéenne ont pour le moment déserté la ville ayant gouverné les premiers pas du président Alpha Condé. L’alerte a été donnée par le correspondant permanent de la même radio nationale.
La radio rurale du coin qui devrait servir de pièce de rechange en attendant godo, couvre à peine 15 km du territoire de Boké.
A 14 jours de la commémoration de cette fête nationale, si rien n’est fait dans l’urgence pour sauver les meubles, le ‘’trop tard’’ pourrait gâcher une bonne partie de l’éclat de la fête.
La commission communication du comité de pilotage de l’organisation de ces festivités présidée par M. Mounir Camara est avertie, au-delà, le gouvernement tout entier.
Au secours donc de Boké…