L’opposition dite radicale a annoncé lundi 17 septembre, qu’elle n’entendait pas partager les dix places devant revenir à l’opposition au sein de la nouvelle Commission électorale nationale indépendante. C’était à l’occasion de la traditionnelle conférence de presse à Conakry.
Seulement, un connaisseur de loi, relève que légalement, cette façon de voir les choses, n’est écrit nulle part dans la constitution encore moins dans la loi électorale. Tout comme la loi ne définie pas qui est de l’opposition qui n’est pas de l’opposition.
Mieux, aucune loi ne dit que seuls ce sont : l’Alliance pour la démocratie et le progrès et le collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition qui sont de l’opposition.. A ce titre, en vertu de quoi, le Collectif et l’ADP peuvent s’offrir les 10 places de l’opposition au sein de la nouvelle Céni.
D’ailleurs l’ADP ne se définie-t-elle pas comme un bloc du centre? Et le parti UFD (Union des forces démocratiques) de Mamadou Baadiko Bah ? N’est-il pas de l’opposition quand la figure de proue de l’opposition guinéenne Cellou Dalein Diallo lui-même reconnait son statut d’opposant sur une radio de la place ce mardi même.
De même, il est évident que les partis qui soutiennent les actions du pouvoir en place ne peuvent revendiquer le statut d’opposant.
Nous y reviendrons… !