Le Ministre des affaires étrangères de Guinée, Édouard Niankoye Lama, a affirmé jeudi devant l’Assemblée générale des Nations Unies, que depuis l’élection en 2010 du Président Alpha Condé, le Gouvernement avait entrepris un vaste programme de démocratisation et de réformes politiques, institutionnelles, économiques et sociales.
Il a également renouvelé l’engagement de son gouvernement à continuer de promouvoir les droits de l’homme et de garantir les libertés publiques.
S’agissant de la situation régionale, M. Lama a souligné que la Guinée faisait sienne la demande faite par plusieurs États africains au Conseil de sécurité pour un déploiement urgent d’une force internationale en vue de restaurer l’intégrité territoriale du Mali, dont le nord est tombé aux mains de groupes armés liés à Al Qaeda.
« En Guinée-Bissau, la consolidation de la paix et de la stabilité passe nécessairement par la restauration de toutes les institutions démocratiques », a déclaré par ailleurs le Ministre des affaires étrangères.
Concernant la région des Grands Lacs, il a dit appuyer les efforts internationaux visant à la restauration de la paix et de la sécurité dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC).
M. Lama a estimé que la médiation internationale comme moyen de prévention ou d’arrêt de la violence à travers le dialogue, la négociation et la conclusion d’accords devait être privilégiée.
« La Guinée encourage le déploiement rapide de médiateurs, accompagnés d’experts, tout en soutenant l’initiative du Secrétaire général confortant le rôle des femmes dans le processus de médiation », a-t-il souligné.
Dans les pays en développement, notamment en Afrique, les mécanismes de médiation et de règlement doivent, selon le Ministre guinéen, être consolidés par le renforcement des capacités et l’allocation de ressources financières suffisantes pour une approche globale et efficace.
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