Les Forces armées du pays se sont impliquées dans les travaux de génie civile dans le cadre des préparatifs des festivités de l’an 54 de l’indépendance de la Guinée dont le déroulement est prévu à Boké, en Basse Guinée, le 2 octobre.
Cette action a permis de donner un coup d’accélérateur à l’avancement des travaux, a-t-on appris de sources concordantes.
Ces militaires ont été déployés dans cette ville située à près de 300 kilomètres de la capitale, pour donner un coup de main aux entreprises impliquées dans la construction des infrastructures devant abriter les invités lors de cette fête anniversaire à laquelle seraient conviés des personnalités, dont certaines viendront de l’étranger, selon nos sources.
Cette implication des forces armées et de sécurité dans les travaux, ne doit pas non plus les empêcher d’assumer la mission fondamentale qui est la leur, et qui consiste à sécuriser le territoire nationale, ainsi que les personnes et leurs biens.
Et c’est sous cette double casquette que les militaires, gendarmes et policiers ont été déployés en masse à Boké, en prélude à la commémoration du 2 octobre.
Le Comité d’organisation de ces festivités composé essentiellement de cadres et entrepreneurs originaires de la région avait fait cas récemment de ses inquiétudes face au retard accusé dans l’exécution des travaux. Ceci, à cause de la lenteur enregistrée dans les décaissements des fonds alloués à ces préparatifs.
A propos de ce budget, il faut rappeler que le Comité avait demandé environ 19 milliards de francs guinéens, soit près de 2 millions d’euros, au gouvernement. Montant que les autorités guinéennes avaient jugé « exorbitants » par ces moments de crise, elles avaient par la même occasion invité le Comité à revoir ses ambitions à la baisse, afin que l’Etat puisse faire face à ses obligations dans ce sens, d’après nos informations.
A noter que le choix de la ville de Boké pour abriter ces festivités a été fait par le chef de l’Etat guinéen dans le cadre d’une célébration tournante de la fête de l’indépendance.
La Guinée voudrait expérimenter ainsi une initiative qui a déjà permis de développer en matière d’infrastructures des villes en Côte D’Ivoire et au Burkina Faso.
Xinhua