Dans un article publié ce samedi 20 octobre 2012 sous le titre « Requiem pour la Ceni », le 1er vice-président de l’UFDG, Bah Oury, en exil en France, dénonce la manière avec laquelle le choix du représentant du parti pour la commission électorale indépendante s’est effectuée.
« …le choix du seul réel représentant de l’UFDG s’est fait sans concertation et sur des bases plus en relation avec le lien de parenté avec le Président de l’UFDG que sur une volonté farouche de promouvoir l’intérêt bien compris de l’UFDG a dénoncé Bah Oury.
Dans ce coup de gueule, ce responsable de l’UFDG soutient que dans la répartition des membres de l’opposition devant aller à la Ceni, son parti aurait pu avoir 5 places.
« …en acceptant le schéma de répartition des postes ( 2 ) sacrifiant ainsi à l’autel du nécessaire consensus avec les autres partis de l’opposition les 5 postes que le poids électoral de l’UFDG pourrait lui accorder, la Direction actuelle du parti a dévalué la représentativité du parti. Avoir de droit au moins 5 postes ne revient pas à léser les autres formations politiques car les choix devraient se faire selon des critères objectifs de compétence, d’honorabilité et de responsabilité »écrit le fondateur de l’UFDG.
Le 1er vice-président de l’UFDG, ces derniers temps en déphasage avec El H&dj Cellou Dalein Diallo, fait remarquer qu’il y aura une « crise mortelle pour le processus électoral ».
« L’absence de dispositions réglementaires permettant de définir les critères assurant à un parti politique en fonction de son poids politique et de sa représentativité nationale d’indiquer le nombre de postes de commissaires auxquels il pourrait avoir ,permet de placer M. Alassane CONDE comme arbitre ,en dépit que cela soit une violation de la constitution. Par ailleurs, la non prise en compte de l’examen de l’honorabilité des proposés par la mise en place d’un jury hautement qualifié dont les audiences seront publiques et qui a le pouvoir de récuser les postulants qui ne rempliraient pas les critères pour être membre de la CENI conformément aux textes organiques de l’institution nous amène à reconduire les fautes de la précédente équipe » dit Bah Oury.