Moussa Solano a lancé la Codeg, Convention pour la démocratie en Guinée. C’était hier à la Maison de la presse, Conakry. La Codeg que préside désormais le président du PUP, Moussa Solano, regroupe plusieurs formations politiques. Dont naturellement le PUP, le BOC (bloc de l’opposition constructive) de Ibrahima Sory Diallo ; le RGP de Bouna Kéïta.
La Convention pour la démocratie en Guinée se définie comme partisane de l’opposition modérée. Qui appréciera les forces du pouvoir et en dénoncera les faiblesses non sans en proposer des alternatives.
Concernant le blocage politique actuel, né de la recomposition de la Commission électorale nationale indépendante, Moussa Solano propose le dialogue, la concertation entre les acteurs de l’opposition toutes tendances confondues.
Pour lui, les critères de désignation des représentants de l’opposition sont moins importants que l’acceptation d’aller au dialogue. Il a promis de prendre sur lui, l’initiative d’appeler ses pairs de l’opposition dans son ensemble, afin de tenter de racler l’arête bloqué à la gorge de l’opposition. Seulement, la tache peut paraitre périlleuse… pour cet ancien ministre en charge des élections sous Lansana Conté.
Au détour d’un exercice oratoire quelques peu laborieux, Moussa Solano semblait révolté par des bisbilles et intrigues politiciennes qui déchirent l’opposition. Et un confrère d’en rajouter quand il a évoqué le PUP, un parti ‘’mort-vivant’’. Le conférencier se racle la gorge, et entre dans une petite colère.
Il tentera par les mots, de revigorer son parti, le PUP. Le PUP, est l’un des rares partis politiques implanté dans tout le pays, et don les structures fonctionnent à merveille. Il est également un parti qui participé à toutes les échéances électorales… Ainsi tente de se défendre, Moussa Solano.
En créant la Codeg, Moussa Solano prend ainsi de manière officielle, ses distances d’avec le collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition. Il trouve la compagnie à Cellou Dalein plus radicale, plus extrémiste.