L’opposition guinéenne, quelques heures après une interview du président guinéen sur la question de l’opérateur way mark, est montée au créneau. C’est le président d’un nouveau parti politique, Bloc libéral, qui conteste.
» Waymark n’a que des faiblesses, pas de qualités. Ce n’est pas moi qui le dis : les experts de l’OIF et du PNUD l’ont dit » affirme à RFI Faya Millimouno, membre de l’opposition.
Au micro de RFI, le président guinéen Alpha Condé a affirmé que la querelle autour de l’opérateur technique en charge du fichier électoral était close.
« Faux », répondent en chœur les opposants guinéens. Rien n’est résolu. L’opposition récuse la présence de la société Waymark qui, selon elle, a été choisie sans appel d’offres et dans la plus totale opacité, alors que l’opérateur précédent, le Français Sagem, donnait satisfaction. L’opposition soupçonne Waymark de vouloir truquer le fichier électoral au profit du camp présidentiel.
« Mettre à niveau le système de l’opérateur waymark, aujourd’hui c’est quasiment fait. Toutes les recommandations de l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie) ont été appliquées » affirmait il y a quelques semaines Yaya Kane, expert des questions électorales du RPG Arc-en-ciel, parti au pouvoir.
Guineetime et RFI