Collégiens, lycéens et écoliers de la ville de labé, capitale du Foutah, sont massivement descendus dans les rues depuis ce matin, continuant à contester des actes administratifs, vient d’apprendre votre quotidien.
L’école est aux arrêts à labé ! Depuis ce matin, les collèges quiont connu des changements à la tête bouillonnent. Le retour au poste de Mme le poviseur du lycée Lansana Conté de la ville continue à être exigé par les élèves. Comme deux autres responsables d’établissement secondaires, Mme Mariama Tata Diallo a été promu à un autre poste, à l’Inspection régionale de l’Education, ily a quelques semaines. Les deux autres responsables mutés.
Ses apports au niveau de l’encadrement sont bien appréciés des lycéens qui ne veulent entendre parler de son départ de l’établissement.
Des marches avaient été déjà organisées par les élèves de labé qui ont fait stopper des cours dans les collèges, lycées et écoles de la ville.
Des négociations entre les autorités préfectorale, communale, parents d’élèves ont demandé une trêve de 10 jours qui a pris fin hier mardi.
Un communiqué qui serait fait par les élèves sur les ondes d’une radio de la place, a invité les élèves redescendre ce mercredi matin dans les rues.
Le remplacement de Mme Tata Diallo à son poste a été interprété comme une » décision politique » puisque la dame appartement au principal parti d’opposition l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, originaire de la même ville.
Sur son site officiel, l’UFDG avait rendu hommage à cette dame pour sa compétence au poste. Dans une déclaration rendue publique le 10 novembre dernier,rapporte un confrère, l’UFDG rappelle que :« Ces turbulences ont pour origine des destitutions et des mutations arbitraires, pour des raisons d’appartenance politique de certains cadres enseignants dont les résultats sont réputés les plus élogieux au plan national. Ces sanctions sabordant le fonctionnement efficient du système éducatif, viennent en rajouter au climat de ras-le-bol général des populations de Labé face aux discriminations et exactions de tous ordres dont elles sont victimes de la part des autorités et autres agents du service public. »
Le département de l’Enseignement pré-universitaire ne s’est pas encore prononcé sur ce dossier.
Photo : une ruelle de la ville de Labé menant au marché.