David Beckham vient de le confirmer, six saisons après son arrivée outre-Atlantique, il s’apprête à signer son dernier match sous les couleurs des Los Angeles Galaxy, le 1er décembre.
Cent quinze matches et puis s’en va. Le 1er décembre, David Beckham va effectuer ses adieux à la Major League Soccer (MLS) lors de la finale du championnat nord-américain face à la franchise de Houston. C’est ce qu’a annoncé, lundi, le milieu de terrain anglais.
« J’ai passé des moments spéciaux comme joueur des Los Angeles Galaxy mais je voulais vivre un dernier défi avant la fin de ma carrière de joueur », a-t-il fait savoir. A 37 ans, et avec ce mystérieux « dernier défi » qu’il devrait dévoiler en fin de journée, l’ex-numéro 7 de Manchester United ne compte pas prendre sa retraite de joueur tout de suite.
Ce matin, après l’annonce de cette nouvelle, les clubs australiens de Perth Glory et de Melbourne Heart ont signifié leur intérêt pour l’accueillir. Le premier des deux allant même jusqu’à annoncer sur le compte Twitter du club que « la course est lancée », tout en espérant s’offrir les services du joueur pour une dizaine de rencontres. Pourtant, la semaine dernière, le porte-parole de David Beckham avait affirmé que ce dernier n’avait pas pour projet de rejoindre l’A-League, le championnat australien, contrairement à ce qu’avait annoncé la Fédération australienne de football.
Mais une chose semble certaine, l’aventure américaine de la star anglaise avec les Los Angeles Galaxy, commencée en 2007 après son arrivée du Real Madrid, touche à sa fin. Elle se terminera peut-être sous forme de « happy ending » pour l’ancien capitaine de la sélection anglaise. Son équipe va tenter de remporter, le 1er décembre , un second titre de champion de MLS, un an seulement après celui décroché face à cette même équipe de Houston.
Une ligne supplémentaire sur le palmarès du joueur britannique qui viendra ainsi faire oublier quatre premières saisons plutôt décevantes, marquées par de nombreuses blessures et deux intersaisons passées au Milan AC. Car au final, promis à monts et merveilles lors de son arrivée, le « Golden Boy » du football anglais n’aura inscrit que 18 buts pour 114 rencontres disputées outre-Atlantique même si certaines réalisations démontrent que sa fameuse patte droite est restée intacte.
D’ores et déjà, les hommages et les remerciements se multiplient. A l’instar du président des Galaxy Tim Leiweke qui ne tarit pas d’éloges sur lui : « David n’a pas seulement fait monter notre franchise d’un cran, il a fait monter notre sport d’un cran. Cela a été un privilège pour nous de faire partie de son monde. » Cependant, l’ancien capitaine des Three Lions n’en a pas fini avec la MLS. Il ambitionne toujours de devenir propriétaire d’une franchise. Et d’expliquer : « Depuis mon arrivée, j’ai vu la popularité du football augmenter chaque année (aux Etats-Unis). Ce sport n’a pas de limites dans ce beau pays et je veux continuer de faire partie de ceux qui vont le faire grandir. »
Même si son passage n’aura pas fait décoller la discipline aux Etats-Unis, son expérience aura ouvert la voie à de nombreux joueurs européens tentés par l’aventure nord-américaine. C’est notamment le cas de Thierry Henry et du Mexicain Rafael Marques qui se sont engagés avec la franchise des New York Red Bulls en 2010, mais aussi de l’Irlandais Robbie Keane qui, en 2011, a rejoint l’Anglais à Los Angeles.
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