Il y a encore file d’engins roulants dans les stations d’essence à Conakry. Et pour cause, pénurie. Cette crise a commencé lundi 19 novembre. Plusieurs stations d’essence sont toujours désertes, faute d’essence, selon les témoignages auprès des gérants.
Et le calvaire des automobilistes et autres motards continue de plus belle. Pour se rendre pour se rendre à l’évidence, il suffit de faire un tour à travers Kaloum, Dixinn, Ratoma, Matam. Par contre, il y a du gazol en abondance partout dans les stations de service.
Sur les causes de cette soudaine pénurie, le ministre en charge du Commerce, Mohamed Dorval Doumbouyah accuse le retard du au ravitaillement. Il s’est exprimé sur les »GG » ce matin.
Le ministre du Commerce a laissé entendre qu’il ne s’agit pas d’une augmentation du prix du carburant à la pompe. Mais il s’est tout de meme refusé d’affirmer qu’il n’y aura pas d’augmentation d’ici à la fin de l’année. Le doute soulevé donc par la rue, concernant une revue à la hausse du prix à la pompe, n’est pour le moment pas dissipé.
Mais pour beaucoup, il ne devrait y avoir d’augmentation au moment où le pouvoir n’a pas encore fini de savourer l’obtention du PPTE. Les mamayas et autres cérémonies de réjouissances organisées ça et là à travers le pays en sont si besoin en était, une illustration.
Pourtant, pour beaucoup, après avoir accepté de serrer la ceinture, consentir des sacrifices pendant une longue période, on devrait plutot songer à revoir le prix du carburant à la baisse. Mais les lois économiques ont-elles des raisons que la raison ignore?
Pour l’heure, c’est le marché noir qui multiplie le festival de gain.